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Le 31 mars 2003


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Morts pour un puits de pétrole

(Agence Science-Presse) - Pendant que l'on continue de mourir à Barrora et à Bagdad, les scientifiques identifient un autre facteur qui pourrait causer d'autres décès, longtemps après que la guerre aura été achevée: les puits de pétrole qui brûlent.

Ces feux, actuellement en cours autour de Bagdad, constituent "une sérieuse menace pour la santé de milliers de personnes", ont déclaré deux scientifiques britanniques, dans le cadre d'une rencontre à l'Institut royal de Londres.

"Vivre à Bagdad en ce moment, c'est comme vivre dans un garage d'autobus, avec tous les moteurs fonctionnant à plein régime", selon Ian Colbeck, du département des sciences biologiques à l'Université de l'Essex. Les personnes les plus à risque étant celles qui souffrent déjà de problèmes respiratoires: asthmatiques, personnes âgées, et les tout jeunes enfants.

Ces feux ont été allumés par l'armée irakienne dans l'espoir de dérouter les missiles américains envoyés vers la capitale, et ils en envoient en continu dans l'air de la fumée noire et de la suite. A l'échelle microscopique, explique Colbeck, cela se traduit par des particules cancérigènes appelées PM10, qui mesurent moins de 10 millièmes de millimètre et peuvent aller se loger dans les poumons.

Les médecins ont depuis longtemps associé ces PM10 à des taux plus élevés de décès et de maladies pulmonaires. D'autres composants de ces fumées, les hydrocarbones aromatiques polycycliques, sont également liés à diverses formes de cancer. Des expériences sur des animaux les ont associées à des problèmes de reproduction et à des malformations à la naissance.

Combien de morts? Un millier? 5000? Les estimations varient du simple au quintuple, ce qui révèle à quel point tout ceci relève de la spéculation. Mais déjà, la BBC rapporte que la limite acceptable de PM10 dans l'air à Londres est de 50 microgrammes par mètre cube. Après la Guerre du Golfe de 1991, alors que de nombreux puits de pétrole avaient brûlé pendant des mois, le taux de PM10 en Arabie Saoudite, soit à des centaines de kilomètres de là, était de 1000 microgrammes par mètre cube...

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