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Le 4 octobre 2004


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(Agence Science-Presse) - Des sons, puis des mots mis bout à bout pour faire des phrases: l'origine de la parole est une des énigmes scientifiques les plus discutées depuis le 17e siècle. Et depuis peu, c’est à l’espèce Homo erectus que l’on attribue le privilège de cette "invention". Mais une équipe franco-allemande vient d'attribuer au langage articulé une origine plus récente.

L’Homo Sapiens naît avec un petit cerveau qui grandit tout au long de sa croissance, pendant une dizaine d’années. C'est une des raisons avancées pour expliquer le développement de nos capacités cognitives comme le langage. Or, les paléontologues, en étudiant leurs fossiles, s’intéressent aussi à la vitesse de croissance de la boîte crânienne, ce qui leur permet parfois de dire à quel âge est mort un homme fossile.

C’est ce qui s’est passé pour l’enfant de Mojokerto, le plus jeune spécimen connu d’Homo Erectus, retrouvé en 1936 sur l’île de Java, en Indonésie et vieux de 1,3 à 1,8 million d'années. Jusqu’à présent, les scientifiques avaient évalué son âge au décès entre 4 et 6 ans, en présumant que sa vitesse de croissance cérébrale était proche de la nôtre.

Mais grâce à l’imagerie médicale et à la modélisation par ordinateur, les chercheurs du CNRS et de l'Institut Max-Planck ont réétudié un certain nombre de structures internes du fossile de Mojokerto. Ils se sont alors aperçu que l’enfant-fossile était plus proche du chimpanzé que de l’homme actuel. Il ne serait mort qu'à l'âge d'un an et demi, et déjà, ce jeune Homo erectus possédait un cerveau presque adulte. Il n'aurait donc pas eu le temps de développer un langage, de sorte que, conclut les chercheurs dans Nature, il faut en rechercher l'origine chez des squelettes plus récents.

Eva Arlettaz

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