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Le 15 novembre 2004


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La spirale de la violence

(Agence Science-Presse) - Les scientifiques seraient en train de comprendre pourquoi il est si difficile d’arrêter la spirale de la violence. Un aller et retour –un phénomène de renforcement mutuel, en langage savant– entre le centre de contrôle de l’agressivité dans le cerveau et les hormones du stress.

Ce phénomène pourrait expliquer pourquoi, dans une situation stressante, les gens se fâchent rapidement et ont de la difficulté à se calmer. Dans la nature, ce processus permet de réagir spontanément en situation d’urgence, pour le combat par exemple, et de garder cette attitude suffisamment longtemps pour vaincre l’adversaire menaçant. Mais dans la vie en société, il pourrait être la raison expliquant certains problèmes...

Cette recherche a été effectuée par des neuroscientifiques des Pays-Bas et de la Hongrie, les docteurs Menno R. Kruk, Wout Meelis, Jozsef Halasz et Jozsef Haller, et publiée dans le journal de l’Association psychologique américaine Behavioral Neuroscience. Lors de cinq expériences sur 53 rats, les chercheurs ont voulu évaluer si la stimulation de la zone du cerveau contrôlant le mécanisme de la violence faisait augmenter les niveaux d’hormones de stress dans le sang ou si, à l’inverse, c’était le niveau de ces hormones de stress qui déclenchait l’activation de cette zone du cerveau contrôlant l’agressivité.

Le résultat a surpris les chercheurs : il existe une réaction en boucle entre cette zone du cerveau et le niveau des hormones de stress dans le sang. Augmenter une des variables augmente aussitôt le niveau de l’autre...

Il est bien connu des experts que les hormones du stress servent à mobiliser les réserves d’énergie pour préparer le corps des mammifères au combat ou à la fuite lors de dangers. Or, cette recherche montre que ces mêmes hormones "parlent" en retour au cerveau et l’incitent à un déclenchement de violence automatique.

Ce processus instinctif pourrait expliquer l’échec fréquent des thérapies pour contrôler les comportements violents...

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