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Le 18 mai 2004


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Voici la navette spatiale... dans 20 ans

(Agence Science-Presse) - Le retour de la navette spatiale américaine appartient toujours à un futur éloigné d'un an. Et l'engin qui succédera à cette navette, dans les années 2010, n'est toujours qu'un vague projet. Mais pendant ce temps, les Européens, eux, prennent de l'avance.

C'est le sens qu'il faut donner à une expérience réalisée avec succès ce mois-ci: le prototype allemand d'une navette spatiale a effectué sa première sortie, atteignant les 450 kilomètres à l'heure dans le ciel suédois, après avoir été largué d'un hélicoptère. L'engin, guidé par un ordinateur, s'est posé en douceur, 90 secondes plus tard, sur une piste d'atterrissage.

Baptisée Phoenix, l'appareil aux allures de mini-navette spatiale –il ne fait que 6 mètres de long, soit le sixième de la taille de la navette dont il sert de prototype– est la création de la firme allemande EADS Space Transportation. Le tout est sous l'égide de l'Agence spatiale européenne, mais le financement est venu jusqu'ici (8,2 millions d'Euros) de la ville-Etat de Bremen (où loge EADS) et du Centre allemand d'aérospatial.

L'objectif est d'avoir en main un engin capable d'envoyer satellites et humains dans l'espace d'ici 2020, à titre –officiellement– de successeur à la fusée française Ariane.

Et un engin qui, de surcroît, pourrait être en partie piloté par ordinateur, élément fondamental du projet: le premier vol a démontré à ce sujet que la chose était presque réalité. L'ordinateur de bord a assimilé des données provenant des radars au sol, de lasers mesurant les distances et des satellites de navigation, pour déterminer au fur et à mesure ses changements d'orientation et d'altitude. "Pour la première fois, nous avons prouvé qu'un atterrissage automatisé avec ce type d'appareil est techniquement contrôlable", a déclaré aux journalistes Peter Kyr, directeur du projet Phoenix.

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