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Le 18 octobre 2004


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La faune mystérieuse

(Agence Science-Presse) - Il y a 10 à 40 000 ans, un grand nombre d'animaux géants sont disparus d'Amérique, de Sibérie et du Nord de l'Europe. Les humains en sont-ils responsables? C'est de plus en plus probable. Mais ils ont eu un coup de main du climat.

On appelle ces animaux la mégafaune du Pléistocène. Ils n'étaient pas tous géants, mais ceux qui l'étaient ont frappé l'imagination: les mammouths. Sauf qu'en même temps que ces mammouths, au cours de deux phases couvrant moins de 30 000 ans, des cerfs géants, des chevaux d'Amérique et, rien qu'en Amérique, au moins 15 autres espèces, sont disparues. Or, la période de leurs disparitions coïncide avec le moment de l'arrinée des humains dans leurs régions respectives (Sibérie, Amérique) ou de l'accroissement de la population de ces mêmes humains (Nord de l'Europe).

Essentiellement, résument cinq chercheurs américains dans la revue Science, les animaux à sang chaud sont d'abord passés à la moulinette il y a entre 20 et 45 000 ans, et les animaux à sang froid ont suivi, en Eurasie, il y a entre 9 à 12 000 ans (en Amérique, il n'y a eu qu'une seule phase, entre 9 et 11 000 ans). Ces deux périodes sont également celles de changements climatiques planétaires, d'où le débat sur la responsabilité des humains qui continue d'avoir cours.

Ce que ces chercheurs précisent, c'est que si la responsabilité humaine fait peu de doute (les restes archéologiques et les restes de cette mégafaune coïncident), le climat a également fait sa part dans l'hémisphère Nord (l'histoire complète de l'Australie reste encore à faire, mais le tableau est jusqu'ici très ressemblant). Plus les données s'accumulent sur l'avancée des changements climatiques par région, plus la chronologie de ces changements climatiques se précise; et plus on se rend compte qu'il a dû se produire une convergence: soit parce que les animaux changeaient de territoires (pour trouver une meilleure nourriture) et croisaient de ce fait davantage d'humains, soit parce que ces mêmes animaux devenaient plus vulnérables aux chasseurs (affaiblis par le froid, par une alimentation déficiente, etc.).

Bref, les animaux ont été attaqués sur deux fronts. Ils n'avaient pas une chance.

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