
Le 20 janvier 2004

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Quand un président se mêle (encore) de
science
(Agence Science-Presse) - Une ingérence
politique n'attend pas l'autre. Voilà que l'administration
Bush juge anti-scientifique les conclusions de l'Organisation
mondiale de la santé sur l'obésité
des enfants.
Le problème, cette fois, est né
d'un rapport que doit déposer d'un jour à
l'autre l'OMS: un plan mondial de lutte contre l'obésité.
Or, selon
le Washington Post, les représentants
américains sont en désaccord avec les recommandations
qui seront soumises à l'assemblée générale
de mai prochain: si elles sont adoptées, l'OMS suggèrera
notamment aux gouvernements de limiter la publicité
destinée aux enfants et d'imposer une taxe sur les
Big Mac et autres aliments riches en gras mais pauvres en
tout le reste.
De telles conclusions s'appuient sur une mauvaise
science, ont affirmé le 15 février les Américains,
qui préfèrent s'en remettre à la responsabilité
de chacun plutôt qu'à une quelconque forme
de règlementation. Là comme dans le refus
de la Maison-Blanche de cautionner le réchauffement
global, ou les gaz à effet de serre, ou la lutte
contre les mines antipersonnel, ou le désarmement
nucléaire, ou la lutte anti-sida dans les pays pauvres,
les critiques y voient d'ores et déjà le résultat
de pressions de l'industrie -dans ce cas-ci, bien sûr,
l'industrie du fast-food.
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