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Le 26 avril 2004


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Station spatiale: de mal en pis

(Agence Science-Presse) - La Russie a dû geler la construction de sa portion de la station, faute de fonds; les Etats-Unis ont dû repousser au printemps 2005 la reprise des vols des navettes; le Japon a réduit ses budgets; et pour couronner le tout, un deuxième des quatre gyroscopes indispensables à la stabilisation de la station, vient de tomber en panne.

Plus grand-chose ne va dans le dossier de la station spatiale internationale depuis deux ans, mais cette fois, ça empire, en dépit des déclarations optimistes des astronautes, cette semaine: l'Américain Michael Fincke et le Russe Guennadi Panalka qui, arrivés là-haut la semaine dernière à bord d'une fusée Soyouz, doivent y séjourner six mois.

A l'origine, la station aurait dû accueillir des équipes de six personnes; il n'y en a plus que deux; après la reprise des vols de navettes, on espérait en revenir à quatre équipages par année; la Nasa se fixe désormais un objectif de trois équipages.

Plus que jamais en manque d'argent, la Russie a tenté une fois encore, la semaine dernière, d'imposer sa volonté d'ouvrir la porte à des "touristes", prêts à payer plusieurs dizaines de millions de dollars pour un aller-retour; il aurait par contre fallu pour cela faire passer le séjour des "vrais" astronautes de six mois à un an, afin de laisser de la place à ces visiteurs sur les fusées Soyouz; la Nasa s'y est opposée catégoriquement.

Quant au gyroscope, ce n'est que la dernière des mauvaises nouvelles sur une liste déjà trop longue. Les astronautes ne sont pas en danger: mais si un troisième gyroscope venait à faillir, la station spatiale devrait compter sur ses moteurs pour régulièrement stabiliser son orbite. Or, la station n'a pas d'énormes réserves de carburants; ce qui signifie une surmultiplication des problèmes: les Russes peuvent envoyer de nouvelles réserves lors de leurs prochains vols, mais cela se fera au détriment d'autres chargements; ou les astronautes pourraient profiter d'une de leurs sorties pour remplacer un des gyroscopes tombés en panne, mais compte tenu de la taille du gyroscope, cette sortie ne peut se faire qu'à partir de la navette. Laquelle, on l'a dit, ne sera pas de retour avant le printemps 2005.

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