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Le 30 septembre 2004


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Il y a bactérie sous roche

(Agence Science-Presse) - Elles peuvent survivre à des températures sous zéro, ce qui aurait été considéré impossible il n'y a pas si longtemps, et les concentrations élevées de rayons ultraviolets ne semblent pas les déranger. Voici les tout nouveaux micro-organismes de la collection: la vie extrême.

Comme l'écrit le journaliste de la BBC, il semble que partout où les scientifiques se tournent sur la Terre, ils trouvent une nouvelle forme de vie. La dernière décennie a en effet été le théâtre d'une explosion dans ce domaine dit des extrémophiles, ces micro-organismes capables de survivre dans des conditions extrêmes: on connaissait déjà celles vivant à proximité des volcans sous-marins, mais d'année en année, le record des températures auxquelles certaines réussissent à survivre ne cesse d'être battu (plus de 112 degrés Celsius à présent); depuis, on a aussi localisé des micro-organismes à plus d'un kilomètre sous la surface, dans des secteurs dénués de toute eau et bien sûr de toute lumière, où ils parviennent à se nourrir de soufre; on en a localisé dans les lieux les plus stériles, comme ces salles de la Nasa où sont préparés les futures sondes spatiales; on en a trouvé qui, après des dizaines de milliers d'années de congélation, se remettent à vivre et à se multiplier lorsqu'on les décongèle; et dans cette dernière catégorie, voilà qu'on dans les glaces de l'Arctique et de l'Antarctique, et qui, cette fois, ne sont pas congelés, mais vivent bel et bien.

Leur habitat: à l'intérieur même de la roche, rapportent des scientifiques britanniques et américains dans la revue Nature, après étude de 850 roches dites dolomites. Celles-ci ont été ramassées dans les lieux parmi les plus désolés de la planète, les îles Cornwallis et Devon, dans le Grand Nord canadien, là où aucune plante n'a poussé depuis des millions d'années. Et pourtant, 90% des roches ramassées par ces scientifiques étaient colonisées par ces bactéries, ou cyanobactéries, qui tirent leur énergie, comme les plantes, de la lumière du soleil.

Une "activité" similaire avait été rapportée sur l'île Alexander, un coin tout aussi désolé de l'Antarctique.

"Nous ne attendions pas à trouver ce type de colonisation dans les régions polaires, où la plupart des roches sont opaques" à la lumière du soleil, explique Charles Cocknell, du Service géologique britannique. Sans compter le bombardement ultraviolet –la couche d'ozone est plus mince là-bas– qui rend l'environnement pour le moins hostile à la vie.

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