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Le 29 novembre 2004


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Obsessifs-compulsifs soulagés par l'électricité

(Agence Science-Presse) - L’obsession démesurée du rangement, de la propreté, de l’ordre ou bien l’angoisse et la peur, voilà ce que sont les troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Cette maladie touche 3 % de la population et les principaux traitements jusqu’ici reconnus (médicaments, psychothérapie, ou même la neurochirurgie) ne sont efficaces que dans 60 % des cas. Une équipe de chercheurs français du Centre national de recherche scientifique et du Centre hospitalier de Bordeaux vient de tester avec succès une technique de stimulation électrique.

Appelée technique de stimulation cérébrale profonde (SCP), elle est utilisée depuis des années pour le traitement de la maladie de Parkinson et de l’épilepsie. En ce qui concerne les TOC, tout a commencé en 2002, quand une équipe de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale a observé les effets de la stimulation électrique sur deux patients atteints de Parkinson, mais qui souffraient également de TOC. Les symptômes de TOC sont presque disparus et ceci se vérifiait toujours, 18 mois plus tard.

Au contraire de la neurochirurgie, la stimulation cérébrale profonde est une technique qui ne semble pas entraîner de complications et n’entraîne pas de destructions cérébrales définitives. Dans le cas du Parkinson, elle consiste à introduire des électrodes au niveau de la zone du cerveau impliquée dans le contrôle des mouvements. Grâce à des impulsions à haute fréquence, la transmission du message nerveux est interrompue et les mouvements compulsifs, atténués.

Mais c’est la première fois que l’efficacité de cette stimulation électrique est testée sur un patient soufrant d’une forme sévère et résistante de TOC et ce, sans l'ajout de traitements pharmacologiques. Les chercheurs ont observé une réduction de la sévérité des mouvements compulsifs.

Les résultats devront être confirmés sur un plus grand nombre d’individus et donnent espoir pour les formes de TOC résistantes aux thérapies plus classiques.

Eva Arlettaz

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