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Le 28 février 2005


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Bataille pour des os de Hobbits

(Agence Science-Presse) - Une fois la poussière retombée sur la surprenante découverte de cette nouvelle espèce humaine de l'île de Flores, place à une chicane, caractéristique de la nôtre, d'espèce humaine. Depuis trois mois, les recherches scientiques autour des ossements de ces humains d'un mètre 20 de haut sont monopolisées par... un rival.

En général, l'analyse de nouveaux fossiles humains suit un processus bien établi. Ceux qui les ont découverts mettent des années à les analyser millimètre par millimètre, tandis que leurs collègues attendent leur tour. Dans le cas de ces "petits hommes", baptisés "Hobbits" par la presse, petits hommes qui auraient vécu jusqu'il y a 18 000 ans sur l'île de Flores, en Indonésie, c'est le contraire: depuis l'annonce faite en octobre par une équipe australo-indonésienne qu'il s'agit d'une espèce d'humains distincte de la nôtre –peut-être des descendants rachitiques de l'Homo Erectus– les ossements sont effectivement analysés millimètre par millimètre, mais par un rival qui a pris possession des squelettes.

Le rival en question s'appelle Teuku Jacob. Il est paléoanthropologue à l'Université Gadjah Mada, en Indonésie. Et s'il a été invité par le Centre d'archéologie de Jakarta, qui avait officiellement la main sur les ossements depuis leur découverte un an plus tôt, c'était pour ajouter à l'authenticité de la découverte: dès le début, Jacob s'était montré très sceptique, alléguant qu'il pouvait simplement s'agir d'ossements d'un homme-pygmée –un nain, en somme.

Sauf que depuis, proteste Mike Morwood, le chercheur australien à la tête de la découverte initiale, Jacob a demandé à une équipe de l'Institut Max-Planck d'anthropologie de l'évolution, en Allemagne, d'effectuer diverses analyses, dont une d'ADN, sur un fragment d'un gramme de la cage thoracique. Le fragment a été, ramené à cette fin en Allemagne. L'Institut Max-Planck affirme avoir l'autorisation du Centre d'archéologie de Jakarta, Mike Morwood nie.

Une analyse d'ADN réglerait la question, mais encore faudra-t-il trouver dans ce fragment d'os une séquence d'ADN que l'âge n'a pas trop détérioré, ce qui n'est pas gagné d'avance.

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