| Semaine du 8 mai 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Les adolescents victimes d'abus sexuels sont plus à risque que les autres de prendre de la drogue, de développer des désordres alimentaires... et d'envisager le suicide. C'est ce qu'affirment des chercheurs de l'Université de Rochester, qui présentaient ces conclusions ce vendredi, 12 mai, dans le cadre du congrès annuel de la Société académique de pédiatrie. Les chercheurs ont analysé les données contenues dans une enquête distribuée en 1997 dans les classes de la 5e à la 12e année et à laquelle ont répondu 6728 adolescents. L'enquête prenait la forme d'un questionnaire visant à mesurer des faits tels qu'un passé d'abus sexuels, l'usage de drogues et l'état de santé général. Dix pour cent des filles ont répondu qu'elles avaient été abusées sexuellement, et 4% des garçons. Or, c'est justement chez ceux-là qu'on retrouvait le plus grand nombre de cas d'abus de substances illicites. de comportements dits "risqués", et de pensées suicidaires, a souligné Karen Wilson, auteure principale de l'étude. De tels résultats sont toujours sujets à caution, puisqu'on ne peut pas contrôler les réponses que les jeunes inscrivent sur les questionnaires. Mais s'ils sont le moindrement fiables, ils soulignent combien les travailleurs sociaux et tous ceux qui offrent un soutien aux adolescents en difficulté se doivent d'être mieux informés sur les impacts d'abus sexuels, compte tenu du fait que -le questionnaire révèle cela aussi- les adolescents sont fort peu enclins à parler de tels épisodes... Retour au sommaire des capsules
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