Semaine du 11 janvier 1999

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Les cobayes humains et l'hallucinogène

(ASP) - On pourrait croire qu'il s'agit d'une de ces histoires tristes où des humains ont été l'objet, contre leur gré, d'expériences médicales déplaisantes, mais c'est tout le contraire: ces cobayes étaient volontaires. Ce qui n'empêche pas des comités d'éthique médicaux de soulever des objections à une étude au cours de laquelle ces 100 volontaires ont reçu un puissant hallucinogène.

L'étude, qui portait sur les maladies mentales, était sous l'égide des prestigieux National Institutes of Health (NIH), Université Yale et autres. L'hallucinogène en question était la kétamine, connue sous son surnom de "spécial K" -rien à voir avec la céréale du même nom. Bien que les "cobayes" aient tous signé une formule de consentement et aient été au préalable passés au crible pour tout signe de maladie mentale, les critiques soulignent que les effets de cette drogue ne sont pas suffisamment connus et questionnent la légitimité de provoquer des comportements psychotiques chez des personnes saines. "C'est la pire chose qui puisse arriver", déclare aux journalistes Carl Tishler, professeur à l'Université d'Etat de l'Ohio. "Si vous étiez un cardiologue, provoqueriez-vous une crise cardiaque chez quelqu'un, juste pour que vous puissiez l'étudier?".


Le clone, un éléphant blanc?

(ASP) - Des scientifiques thaïlandais veulent cloner un éléphant blanc, une espèce pratiquement disparue. Ils espèrent, pour accomplir cet exploit, utiliser les restes d'un de ces animaux, conservés dans l'alcool depuis sa mort, il y a un siècle. L'animal, "entièrement blanc" et "extrêmement rare", appartenait au roi Rama III, qui gouverna la Thaïlande de 1824 à 1851. Il est le symbole national du pays. La déforestation et le braconnage l'ont pratiquement amené à extinction. Les scientifiques thaïlandais ont eu cette idée après avoir entendu parlé de leurs collègues japonais qui, eux, tentent de ressusciter... un mammouth.


La vie, c'est comme une boîte... froide

(ASP) - Alors que les recherches récentes, entre autres au fond des océans, semblent accréditer la thèse suivant laquelle les premières formes de vie sur notre planète sont nées dans des endroits plus chauds (par exemple, au coeur des volcans sous-marins), voici qu'une nouvelle recherche, dans la dernière édition de la revue Science, suggère exactement le contraire: les cellules originelles seraient extrêmement mal adaptées aux hautes températures -en l'occurence, plus de 70 C. La preuve fournie par cette recherche est plutôt indirecte, mais plusieurs biologistes semblent dire qu'il s'agit d'une approche originale qui pourrait donner une nouvelle jeunesse aux débats sur l'origine de la vie.


La vie est née dans le trou

(ASP) - Et dans le même ordre d'idée: le lieu de la naissance de la vie sur Terre serait un trou dans un caillou, avancent d'autres chercheurs. Plus précisément, un réseau de trous formant un labyrinthe de tubes à la surface de la roche. Dans ces abris naturels, les premières molécules complexes auraient évolué en toute sécurité, ramassant les éléments dont elles avaient besoin -les "briques" constituant la vie, comme on dit communément- dans l'eau filtrant jusqu'à eux. C'est en tout cas le portrait qui se dégage de recherches menées à l'Université d'Edimbourg (Ecosse) et à Chicago. Un portrait qui permettrait également d'expliquer comment la surface des premières cellules vivantes se serait développée: à la manière de "couvercles" fermant l'entrée du trou en cas d'inondation -une goutte d'eau, à leur échelle, c'est une inondation!

Cette hypothèse va toutefois à l'encontre de celle suivant laquelle la vie aurait commencé au fond des océans. Mais selon un expert interrogé par la BBC, elle est loin d'être rejetée par la communauté scientifique, laquelle s'interroge effectivement sur le où et le comment des premiers pas de la vie.


Recensement préhistorique

(ASP) - Combien y avait-il d'hommes et de femmes il y a 100 000 ans? Evidemment, il n'y avait pas de recenseurs pour frapper à la porte des grottes. Mais des scientifiques viennent de proposer une autre méthode: évaluer à travers les âges les variations de la population animale dans une région donnée (en l'occurence, le Nord et l'Est de la Méditerranée), lorsqu'on sait que des hommes s'y sont installés. Nos ancêtres étant des chasseurs, et ne chassant de surcroît pas n'importe quoi (des petits animaux, tels que tortues, perdrix, lapins, lièvre), une diminution subite de ces animaux peut être le signe d'un accroissement de la population d'humains.

Le résultat de cette recherche inédite: la population humaine s'est accrue subitement pendant la fin de ce qu'on appelle le paléolithique moyen (soit il y a entre 100 et 36 000 ans), et à nouveau pendant le haut paléolithique (entre 36 et 19 000 ans) et l'épi-paléolithique (entre 19 et 9000 ans). Si on remonte plus loin dans le temps, il y a plus de 100 000 ans, les indices nous dirigent vers une population humaine exceptionnellement peu élevée et surtout, clairsemée. Le paradis terrestre des animaux?

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