Semaine du 12 avril 1999

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Se cultiver pour combattre l'Alzheimer

(ASP) - Rien de nouveau avec cette recherche-là, mais ça fait du bien d'avoir une confirmation de plus: un environnement intellectuellement stimulant contribue à prévenir une maladie comme l'Alzheimer. Une "exposition hâtive à l'apprentissage", comme disent les experts, pourrait même augmenter la capacité de notre organisme à réparer les cellules du cerveau endommagées.

Les chercheurs de l'Université Thomas Jefferson de Philadelphie et de l'Université Auckland (Nouvelle-Zélande) tirent ces conclusions de leurs expériences sur des rats. Ceux auxquels on a donné des balles, des échelles tournantes et des tunnels pour jouer ont perdu 45% moins de cellules du cerveau que ceux qui menaient une vie morne et sans possibilité d'apprendre.


La mort du rat de laboratoire

(ASP) - Certains groupes ont beau travailler avec acharnement à des alternatives, les scientifiques sont encore loin de pouvoir se passer des animaux de laboratoire. Un rapport de l'Académie nationale des sciences, aux Etats-Unis, bien que concluant que les chercheurs devraient désormais produire la plupart des "anticorps monoclonaux" sans tuer des souris, ajoute immédiatement que l'usage de ces bestioles demeure essentiel dans certaines circonstances et qu'en conséquence, il ne devrait pas être interdit.

Ce rapport survient au moment où deux groupes de défense des droits des animaux menacent de poursuivre en justice les National Institutes of Health (NIH), principal organisme subventionnaire en santé, dans l'espoir d'empêcher les chercheurs d'utiliser des souris comme "producteurs" d'anticorps monoclonaux: on leur injecte un produit qui entraîne la production de ces anticorps par leurs cellules; les cellules sont ensuite prélevées, mélangées à des cellules cancéreuses à croissance rapide; le résultat est parfois réintroduit dans l'abdomen de la souris, où le processus se poursuit. La mort de l'animal est lente et inévitable. Or, plusieurs de ces anticorps monoclonaux peuvent aujourd'hui être produits en éprouvette. Les NIH se voient donc accusés d'oublier leurs propres lignes directrices en matière d'expérimentations animales, qui stipulent que tout doit être fait pour promouvoir les méthodes alternatives. On estime qu'aux Etats-Unis, un million de souris par année sont encore utilisées pour ce type de "production".


Le gène de la mère détenu par le père

(ASP) - C'est la deuxième fois en sept mois: des chercheurs ont identifié un gène de l'instinct maternel... qui est transmis par le père. Les souris qui ne sont pas dotées de ce gène négligent purement et simplement leurs petits, au point de les laisser mourir. Elles ne leur préparent pas un nid, ne se préoccupent pas de les garder au chaud, et ainsi de suite.

Qu'il y ait un gène dévolu à cette "capacité" n'est pas une surprise. C'est que le père en soit le transmetteur exclusif qui en est une; en fait, comme pour tous nos gènes, on trouve une version de celui-là autant chez le père que chez la mère, mais seul celui du père fonctionne. On ne sait pas trop pourquoi, mais on constate, lit-on dans Science, que ce processus "discriminatoire" ouvre la porte à une sorte de guerre des sexes au niveau génétique. Ces gènes -l'un, appelé Peg3, dont la découverte vient d'être annoncée, et l'autre qui avait été dévoilé en septembre dernier- sont contrôlés par un processus qui assure que seul le gène du mâle sera activé.

Interrogé par ABC, le Dr Sam Aparicio, du Wellcome Trust à l'Université Cambridge, qui a collaboré à la dernière étude, explique que les humains sont également porteurs de ce gène, et qu'il serait "intéressant de voir si des variations de ce gène affecteraient l'instinct maternel des humains". En espérant que cet "intérêt" ne se rende jamais jusqu'à l'expérimentation...


Le bébé de l'an 2000

(ASP) - La course pour "produire" le premier bébé de l'an 2000 n'est pas seulement du dernier ridicule: elle va à l'encontre des ordres du médecin.

Bien sûr, a-t-on pu entendre ces derniers jours alors que la soi-disant "date idéale" du 9 avril était mentionnée, on s'attend à ce que les "bébés du millénaire" (ce qui est, rappelons-le, une erreur, puisque le 3e millénaire ne commencera qu'en 2001) valent à leurs futurs parents des sommes d'argent de médias ou de compagnies désireuses de les "commanditer". Mais on ne peut que s'inquiéter que tant de gens pensent à avoir un enfant pour des considérations aussi bassement commerciales. Comment sera considéré ce bébé, s'il a la malchance de naître le 31 décembre 1999 ou le 2 janvier 2000? "Je suis très troublé à l'idée de voir la grossesse traitée comme un jeu", déclare le vice-président du Collège britannique des obstétriciens et gynécologues. Les services de santé s'inquiètent également d'un éventuel "baby boom" en pleine période des Fêtes -et pire encore, d'un risque de voir des accouchements provoqués, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier.

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