Semaine du 17 juillet 2000

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Finie la calotte

(ASP) - Depuis des années, des rapports de plus en plus pessimistes font état du rétrécissement de la calotte glaciaire arctique : autrement dit, la couche de glace qui recouvre le Grand Nord de notre planète. Voilà que des scientifiques norvégiens annoncent que cette calotte glaciaire ne ferait pas que diminuer. Dans 50 ans, elle aura peut-être complètement disparu. Avec des conséquences catastrophiques sur les climats mondiaux et le niveau des eaux un peu partout.

Certes, une couche de glace réapparaîtrait chaque hiver : après tout, la température continuerait de descendre sous zéro là-bas. Mais le simple fait qu'elle disparaisse complètement pendant l'été -alors qu'à l'heure actuelle, cette glace demeure là en permanence, depuis des milliers d'années- augmenterait encore plus le réchauffement du reste de la planète : au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, la simple présence de glace au sol suffit, dans une région, à refroidir l'air ambiant. Imaginez toute une calotte glaciaire...

L'étude est parue dans la dernière édition de la revue scientifique norvégienne Cicerone, où elle a été remarquée par le New York Times. De toutes les études récentes sur la calotte glaciaire, c'est la première à fournir une estimation aussi rapide -et aussi pessimiste. Depuis 20 ans, on estime que la taille de la calotte a diminué de 6%, ce qui équivaut à peu près à la taille du Texas. Cette diminution, à laquelle il faut ajouter la diminution de l'épaisseur de la couche de glace, est vouée à s'accélérer, affirme Tore Furevik, de l'Université de Bergen.

A l'heure actuelle, en hiver, la calotte glaciaire descend, du côté Nord-américain, jusqu'à la Baie d'Hudson. Inutile de dire que la faune et la flore seraient affectés par sa disparition : déjà, tout récemment, des rapports alarmants ont signalé des ours polaires plus maigres qu'à l'ordinaire -ils ont plus de mal à trouver leur nourriture, sur une banquise qui fond pratiquement sous leurs pas. Les seuls à s'en réjouir seraient les marins, qui verraient de nouvelles routes commerciales s'ouvrir devant eux...

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