| Semaine du 17 juillet 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Après le génome humain, en voici un autre, beaucoup plus modeste, mais qui pourrait accoucher plus vite d'applications pratiques: le génome d'une bactérie connue pour attaquer de nombreuses plantes. Et ce décodage, une fois n'est pas coutume, a été essentiellement effectué au Sud de l'équateur. La bactérie s'appelle Xylella fastidiosa, mais là n'est pas l'important. Elle est notamment derrière une sérieuse maladie qui dévaste les orangers, dont ceux du Brésil. Or, ceux qui ont l'habitude des oranges de Floride l'ignorent, mais environ un tiers des oranges de la planète sont produites au Brésil -où des fonds importants ont été consacrés à la lutte contre cette maladie, identifiée pour la première fois en 1987, et où le séquençage a été par conséquent considéré comme un des outils pour cette lutte: mieux comprendre comment cette bestiole fonctionne permettra peut-être de se débarrasser d'elle. Personne n'avait séquencé le génome du pathogène d'une plante auparavant, se réjouissent les chercheurs, financés par un consortium basé à Sao Paulo. Le génome en question se compose d'environ 2 700 000 paires de base. La fonction d'environ la moitié des gènes est connue: plusieurs sont communs à plusieurs bactéries -et même à des créatures plus avancées, nous y compris- les autres représentent du matériel inédit pour les scientifiques. Le séquençage du tout est le résultat, comme pour les autres séquençages, d'un travail massif ayant impliqué plus d'une centaine de chercheurs, provenant pour la plupart d'Amérique du Sud. Retour au sommaire des capsules
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