Semaine du 20 décembre 1999

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Connaissez-vous l'Arabidopsis?

(ASP) - Vous, vous ne la connaissez peut-être pas, mais elle est maintenant beaucoup mieux connue. C'est une plante dont deux des cinq chromosomes viennent d'être entièrement " cartographiés ", et dont le reste devrait être complété avant la fin de l'an 2000.

Difficile à croire, comme l'écrit le service d'informations de la revue Nature, que ce n'est qu'en 1995 que, pour la première fois, on a complété le tour d'horizon du bagage génétique d'un organisme (en l'occurrence, une bactérie). Ces derniers temps, il semble qu'il ne se passe pas un mois sans qu'on apprenne qu'un pas similaire a été accompli pour une nouvelle bestiole -ou, dans le cas présent, une plante. C'est, de plus, la première fois qu'une plante passe ainsi sous la lorgnette des généticiens, et ce n'est pas n'importe quoi comme réussite, parce que les végétaux, comme s'en souviendront ceux qui ont suivi des cours de biologie, sont très différents des animaux : même la structure de leurs cellules a une autre allure. Les plantes emmagasinent de l'énergie grâce au soleil -on appelle cela la photosynthèse- une forme " d'alimentation " très différente de celle des animaux.

L'Arabidopsis thaliana, de son nom complet, est une petite plante, proche parente de la moutarde. Si les généticiens l'ont ciblée en premier, c'est parce que son génome est relativement petit (relativement : il compte tout de même quelque 25 000 gènes, contre 70 à 100 000 pour les humains), et est rempli de séquences répétitives. C'est ce qui a permis à Craig Venter et ses collègues de décrire cette semaine dans Nature le premier des cinq chromosomes (la description du deuxième, également dans Nature, est l'uvre d'une équipe européenne dirigée par Michael Bevan, du Centre John Innes de Norwich, Angleterre). C'est, incidemment, le même Craig Venter qui est engagé à fond de train dans le décodage du génome humain, qui est à la tête d'une compagnie privée qui espère arriver au but avant les autres, et qui a reconnu sans honte, il y a quelques semaines, avoir déposé des demandes de brevets sur 6500 gènes humains. Pour lui, le décodage d'une plante constitue un banc d'essai avant de passer aux ligues majeures.

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