| Semaine du 22 novembre 1999 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - En fin de compte, c'est bel et bien le West Nile qui a terrorisé les New-Yorkais. C'est ce que confirme l'analyse génétique du virus qui a tué sept personnes et en a envoyé une soixantaine à l'hôpital. Originaire du Moyen-Orient, c'est la première fois qu'il était signalé dans un pays occidental, ce qui donne un signe avant-coureur de ce qui nous attend dans les décennies à venir, avec une planète de plus en plus petite, où la distance n'a plus d'importance. Transmis par des moustiques qui l'ont eux-mêmes attrapé d'oiseaux, le virus, qui semble avoir été limité -pour l'instant- à la région de New York, se traduit par une sévère encéphalite une inflammation du cerveau qui conduit, dans les cas les plus extrêmes, à la mort. Identifié pour la première fois en août, il a fallu tout ce temps aux scientifiques pour s'entendre sur sa véritable identité. Les experts s'entendent maintenant pour dire que cette "famille" du West Nile vient de faire la preuve qu'elle pouvait se répandre à son aise dans les pays occidentaux. Déjà, on vient de trouver un corbeau mort, victime du virus, à Baltimore à 300 km au Sud-Ouest de New York. Le scénario du pire: un virus West Nilequi se répandrait sur toute la côte Est des Etats-Unis et qui entraînerait une résurgence de l'épidémie chaque printemps... Retour au sommaire des capsules
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