... au Québec
semaine du 17 janvier 2000

En manchette cette semaine

Les capsules de la semaine

Archives des capsules québécoises


LE KIOSQUE de la recherche au Québec
Les communiqués de presse, dans tous les champs du savoir!


Qui sommes-nous?


Retour à la page d'accueil




La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse

 

Allô, ici le cerveau...

(ASP) ­ On sait beaucoup de choses sur le cerveau, mais la profondeur de notre ignorance se révèle pourtant avec chaque nouvelle découverte. Ainsi, bien que les neurologues sachent depuis longtemps identifier les zones du cerveau impliquées dans la perception de la parole ­autrement dit, le fait de comprendre ce que votre interlocuteur vous dit- voilà qu'un groupe de l'Université McGill vient de révéler les zones impliquées dans la perception de... ce que votre interlocuteur ne vous dit pas.

Autrement dit, tout ce bagage d'information que vous êtes capable d'extraire en écoutant votre interlocuteur : l'état d'âme de celui-ci, son enthousiasme, sa fatigue, et même, dans certains cas... le fait qu'il soit en train de mentir.

Pour avoir étudié les cerveaux de huit hommes et huit femmes de 20 à 30 ans ­en lui faisant écouter des voix, seules ou masquées par d'autres sons, déformées par des bidules informatiques, et ainsi de suite- l'équipe dirigée par Pascal Belin, étudiant français au postdoctorat à l'Université McGill, a dégagé des informations inédites qui lui ont valu rien de moins que la Une de l'édition du 20 janvier de la revue Nature. Et en fait, l'inédit là-dedans, ce n'est pas qu'il existe une région du cerveau qui serve à décoder ses " non-dits "; c'est qu'elle soit capable d'en décoder autant et dans des circonstances très difficiles. Le Devoir s'étonne de cette capacité ­innée ou acquise?- que semble avoir le cerveau de distinguer la voix humaine parmi tous les autres sons ­et d'en déduire autant de choses -même s'il y a de la friture sur la ligne... ou que des chercheurs font l'impossible pour tromper votre ouïe.

" Le cerveau est vraiment un expert, explique Pascal Belin au Devoir. On décroche le téléphone, on reconnaît la personne au bout du fil même si ça fait dix ans qu'on ne l'a pas entendue... On est capable de dire si une personne est en train de nous mentir, si elle est gênée, des trucs super subtils qui ne se voient pas du tout quand on regarde la structure acoustique. L'ordinateur est incapable de le faire alors que le cerveau le fait. "

Reste à savoir comment il le fait. Reste à comprendre où et comment sont entreposées ces " souvenirs " vocaux. On connaît la zone du cerveau qui reconnaît les couleurs, elle a sûrement quelque part, enfoui dans notre boîte crânienne, une homologue qui emmagasine les voix, et leurs significations cachées...

(20 janvier)


Comment détecter l'anxiété

(ASP) - Il n'y a pas que les mots qui trahissent l'anxiété: certains gestes aussi. Cette vieille constatation, un étudiant au doctorat à l'Université de Montréal l'a systématisée, en consacrant sa thèse à l'observation des comportements.

Le fait de bégayer, d'omettre des mots ou des phrases, de hausser les sourcils, de se passer la main dans les cheveux ou de se gratter le bras, tous ces gestes sont révélateurs de l'anxiété, résume Alain Sylvestre, qui a effectué cette recherche sous la direction de Jean-Pierre Blondin, du département de psychologie. Et comme de juste, ces gestes se manifestent davantage lorsqu'il y a une élévation du stress.

L'étude a été menée auprès d'une vingtaine de femmes de 20 à 40 ans -parce que les femmes, à ce qu'on dit, auraient une "capacité expressive" plus grande que les hommes. Autrement dit, elles expriment davantage leurs émotions. Y a-t-il quelqu'un de surpris dans la salle?

(18 janvier)


La scientifique de l'année

(ASP) - Le prix du scientifique de l'année 1999, remis par l'émission radiophonique Les Années-lumière, à Radio-Canada, a été décerné à Christiane Ayotte, directrice du laboratoire de contrôle du dopage sportif à l'INRS - Institut Armand-Frappier - Santé humaine. Mme Ayotte s'est fait particulièrement connaître du grand public ces dernières années avec la montée en flèche du problème du dopage dans les sports, des Jeux olympiques jusqu'au Tour de France, en passant par les légions de jeunes athlètes prêts à tout pour "performer".

(17 janvier)


Journée de la recherche sherbrookoise

(ASP) - La première Journée de la recherche de l'Université de Sherbrooke aura lieu le mardi 18 janvier. Plus de 150 affiches scientifiques décrivant les projets d'étudiants aux cycles supérieurs venant des neuf facultés seront exposées dans les foyers du Centre culturel au cours de l'après-midi. Deux prix du public, de 500 et 300$ seront remis. Un débat aura également lieu, sur le thème "La formation et la recherche universitaires pour répondre à quels besoins: le développement des connaissances ou les impératifs du marché?" Le ministre de la Recherche Jean Rochon viendra donner une conférence pour clore la journée.

(17 janvier)

Vous aimez ces capsules? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie. Vous voulez utiliser ces capsules? N'oubliez pas de mentionner la source! Vous voulez vous abonner à Hebdo-Science? Contactez-nous!

 

En manchettes sur le Net

La Science d'ici et d'ailleurs

Le Kiosque

Science pour tous

Hebdo-Science

Meilleurs sites en science

Bric-í-Brac

CyberExpress

C'est quoi l'ASP

Hommages í...

La Qu¨te des origines

Le Monde selon Goldstyn

Questionnaire