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Des solutions quand on ne voit plus de solutions
(ASP) - Faut-il bombarder de pilules celui ou celle qui tente
de mettre fin à ses jours? L'hospitaliser? Un suicide
est-il prévisible? Un meurtre suivi d'un suicide l'est-il
plus? Un adolescent peut-il être rendu conscient des causes
de son désarroi? Autant de questions qui n'ont pas obtenu
de réponses claires au congrès sur la prévention
du suicide, qui avait lieu la semaine dernière à
Québec.
C'était plus précisément le premier congrès
international de la francophonie sur ce sujet. Un congrès
qui rassemblait des sommités mondiales dans le domaine...
et qui révélait, par la présence de ces
sommités, combien peu de choses, justement, nous savons.
Les causes "physiques" du suicide sont certes mieux
identifiées, grâce aux progrès fulgurants
des connaissances sur le cerveau depuis 20 ans. Mais cela ne
signifie pas pour autant qu'on ait des réponses plus arrêtées
aux questions soulevées plus haut. Prenons l'hospitalisation:
alors qu'en Europe, rapportait La Presse en fin de semaine,
la tendance est à l'hospitalisation, en Amérique
du Nord, on privilégie plutôt une prise en charge
par le milieu communautaire ou les associations d'entraide. Bien
malin qui pourrait dire si une alternative est supérieure
à l'autre: on s'entend juste pour dire que les cas les
plus profonds devraient se retrouver à l'hôpital.
Mais qui juge de la gravité d'un cas? Qui en juge, quand
l'individu lui-même est incapable d'admettre qu'il a un
problème?
(26 avril)
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