... au Québec
semaine du 1er mai 2000

Sommaire des capsules québécoises


En manchette cette semaine

Les capsules de la semaine


LE KIOSQUE de la recherche au Québec
Les communiqués de presse, dans tous les champs du savoir!

 

L'exode des cerveaux: un mythe

(ASP) - C'est avec ce titre provocateur qu'une étude, rendue disponible sur Internet aujourd'hui, a fait le tour des médias québécois. Les chiffres qu'elle contient jettent en effet un pavé dans la mare... et les deux auteurs en rajoutent.

" Il est difficile d'éviter la conclusion que ces études alarmistes fondées sur des hypothèses souvent arbitraires ne visaient qu'un but : manipuler la population et les dirigeants pour les convaincre que cet "exode" (en fait inexistant) est causé par des taxes trop élevées. "

L'étude a été commandée par le ministère québécois de la Recherche, de la science et de la technologie, et dirigée par Benoît Godin (INRS-Urbanisation) et Yves Gingras (Université du Québec à Montréal), de l'Observatoire des sciences et des technologies. Les chercheurs ont contacté les directeurs de la plupart des départements des universités québécoises, pour en arriver à la conclusion qu'en tout et partout, les pertes pour le monde de la recherche québécois se chiffrent à environ un pour cent par année.

Entre 1994 et 1999, environ 440 chercheurs universitaires auraient quitté le Québec, soit une moyenne de 87 par an. Pendant la même période, environ 79 chercheurs sont venus s'installer ici. Sur une population estimée à 8400 chercheurs, la perte nette est donc minime.

Parmi les partants, 38% quittaient pour une autre province, 38% pour les Etats-Unis et 23% pour un autre pays. Il ne faut pas s'étonner, soulignent les auteurs, qu'une main-d'oeuvre très scolarisée soit plus mobile, mais il ne faut semble-t-il pas craindre, à l'inverse, d'être en train d'assister à un exode au profit, par exemple, de laboratoires étrangers plus riches ou mieux équipés.

Serait-il malgré tout possible que ce soient les meilleurs qui s'en aillent? La question a été envisagée, et les deux auteurs y répondent par la négative. Plus de la moitié des universitaires qui sont partis avaient moins de 40 ans, et 46% étaient en poste depuis moins de cinq ans. "Ce sont peut-être des chercheurs prometteurs, mais pas des chercheurs seniors", expliquent-ils à La Presse. Par contre, on doit noter qu'en science -à la différence des sciences humaines- un chercheur fait souvent ses percées les plus remarquables avant l'âge de 40 ans.

(1er mai)

Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? N'oubliez pas de mentionner la source... et un hyperlien nous ferait bien plaisir!

 

En manchettes sur le Net

La Science d'ici et d'ailleurs

Le Kiosque

Science pour tous

Hebdo-Science

Meilleurs sites en science

Bric-&#153

CyberExpress

C'est quoi l'ASP

Hommages &#153

La Quðte des origines

Le Monde selon Goldstyn

Questionnaire