... au Québec
| semaine du 22 mai 2000 |  |
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(ASP) - Les deux professions emploient des langages différents, mais elles parlent de la même chose. C'est ce qui se dégage de la table-ronde entre muséologues scientifiques et journalistes scientifiques, qu'organisait ce jeudi, 25 mai, l'Association des communicateurs scientifiques du Québec. Pour qui le veut, a par exemple dit Michel Groulx, journaliste scientifique pendant plusieurs années et, depuis 1998, impliqué jusqu'au cou dans la conception des contenus du nouveau centre iSci, il est très facile de passer d'une profession à l'autre. Le communicateur scientifique, a renchéri sa patronne, Claude Benoît, dont le centre a ouvert ses portes le 1er mai (lire notre capsule), ne peut plus se contenter aujourd'hui d'être un simple rédacteur. Elle le voit plutôt comme un "intégrateur", quelqu'un qui fait de la "mise en images", au propre comme au figuré. Un genre de point de convergence, de carrefour, entre des informations, des besoins, des publics. "Cela suppose une écoute très profonde des publics", poursuit-elle en suggérant que cela puisse aller jusqu'à s'obliger à étudier les sciences cognitives: "apprendre comment se construisent les savoirs, les perceptions... Parce que nous avons pour mission de témoigner des transformations qui se font dans une société, et des changements qui vont tous nous affecter." A l'évidence, ce sont là des propos qui auraient eu tout à fait leur place dans un congrès de journalistes "classiques"... (25 mai) Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse
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