... au Québec
semaines des 24 et 31 mai 1999

En manchette cette semaine

Les capsules de la semaine

Archives des capsules québécoises


LE KIOSQUE
Pour savoir quoi lire en science cette semaine


Qui sommes-nous?


Retour à la page d'accueil




La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse

 

Un cahier spécial dans La Presse de samedi; un autre dans Le Journal de Montréal de dimanche; un compte à rebours à Radio-Canada et à TVA. Pendant que tout le Québec a les yeux braqués sur l'astronaute Julie Payette, qui n'est plus qu'à quelques jours de son premiuer pas dans la station spatiale internationale -ou son embryon- le reste de l'actualité n'attend pas.


Jeunes créateurs pour Julie

Alors que Julie Payette tourne toujours là-haut, un groupe de jeunes créateurs sont au septième ciel. Le concours organisé par le Consortium multimédia CESAM, consistant à créer un site web original sur la mission de la navette spatiale Discovery, a dévoilé son premier prix à l'équipe composée de Françoise Lavoie-Pilote (UQAM), Denis Boisvert (Collège André Gset) et Mathieu Leduc (Collège Inter Dec).

Le concours, qui avait lieu dans le cadre du Printemps du Québec à Paris, consistait plus précisément à créer, à distance, une application à caractère ludique et éducatif, accessible aux 8 à 12 ans. Neuf équipes de jeunes créateurs, fraîchement diplômés en multimédia ou en voie de l'être, avaient reçu ce mandat. Les concurrents travaillaient depuis le 10 mai à Montréal, et trois d'entre eux s'étaient envolés le 23 mai pour Paris, pour y compléter leurs projets à distance, avec leurs collègues restés à Montréal.

(31 mai 1999)


Prix Phénix de l'environnement

Vingt organismes et individus ont reçus les prix Phénix de l'environnement, remis pour la deuxième pour souligner des réalisations exceptionnelles dans les domaines de la conservation, de la biodiversité, de l'utilisation durable des ressources, de la gestion environnementale et de l'innovation technologique. La Fondation Les oiseleurs du Québec s'est par exemple mérité un prix "conservation de la biodiversité" pour son projet de conservation d'un corridor vert forestier, première application au Québec d'un concept du genre. La compagnie SNC-Lavalin, division de l'environnement, a décroché le prix de l'innovation, catégorie Entreprises, pour le développement d'une technologie efficace de contrôle des émissions fugitives industrielles. La Régie intermunicipale de gestion des déchets de la Mauricie s'est méritée le Phénix de la récupération, catégorie municipalités, pour son plan directeur qui a misé sur le regroupement des municipalités et des divers intervenants concernés par la gestion des matières industrielles.

On peut trouver la liste complète des gagnants sur le site des Phénix.

(31 mai)


Pour dépister l'Alzheimer

MONTREAL - Attention, langage technique: une forte hausse de l'apolipoprotéine D, de son petit nom apoD pourrait être un signe précurseur de la maladie d'Alzheimer et par conséquent, ouvrir une porte à une détection précoce. C'est ce qui se dégage d'une étude dirigée par Eric Rassart, du département des sciences biologiques de l'Université du Québec à Montréal, publiée dans une édition récente du Journal of Neurochemistry.

Cette hausse de l'apoD semble aussi associée à d'autres maladies dégénératives comme la méningoencéphalite et l'accident cardiovasculaire. La recherche demande toutefois confirmation: son échantillon n'était composé que de 41 patients atteints d'Alzheimer, avant d'être étendue à 67 autres patients et à un groupe contrôle de 21 personnes sans maladie neuropsychiatrique.

(28 mai)


Le bras canadien appartient au passé

L'industrie spatiale canadienne s'éclipse, et des projets d'envergure comme celui du bras canadien ou du satellite Radarsat appartiennent désormais au passé, titre le journal Les Affaires.

"L'industrie spatiale effectue un virage. Avalée petit à petit par l'oncle Sam, elle troque sa place de maître d'oeuvre contre celle de fournisseur de sous-systèmes. L'époque des grands projets dotés d'une réputation mondiale semble révolue." Rappelons que la division produits satellites de Spar Aerospace, maître d'oeuvre du bras canadien et de sa deuxième version, qui vient tout juste d'être livrée, et qui servira à la station spatiale internationale, vient de passer entre des mains américaines.

L'Agence spatiale canadienne, à Saint-Hubert voit cela comme un processus inévitable: cité par Les Affaires, son directeur du développement stratégique inscrit cette "restructuration" dans le cadre de la mondialisation. "Les petits acteurs ont été achetés, les gros ont fusionné, et on compte maintenant cinq ou six sociétés spatiales dans le monde, qui sortent des satellites comme sur une chaîne de montage. Nous n'étions plus concurrentiels. L'industrie canadienne abandonne la livraison de systèmes pour des créneaux plus étroits pouvant s'insérer dans de gros projets."

L'Agence spatiale canadienne fonctionne sur un budget de 350 M$, alors que la NASA dispose chaque année de plus de 13 milliards de dollars et l'Agence spatiale européenne, de 3 milliards. Plus des deux tiers des revenus de l'industrie spatiale canadienne proviennent des télécommunications (en particulier avec les compagnies Télésat et Téléglobe).

(25 mai)


Pénurie d'enseignants en sciences

Les mathématiques et les sciences seront en manque de profs au cours des quatre prochaines années, conclut la Commission des universités sur les programmes, dans une analyse qu'elle vient de publier -et dont la publication coïcide avec la sortie des premiers diplômés du nouveau programme en formation des maîtres, qui dure maintenant quatre ans plutôt que trois.

"Il est clair que dans la situation actuelle, il n'y a pas d'attrait pour la formation des maîtres", déclare au Devoir Louise Letocha, secrétaire générale de la Commission. "La formation à l'enseignement des mathématiques, des sciences et des technologies attire trop peu de candidats." Et l'avenir s'annonce encore plus sombre: 1998-99, selon le ministère de l'Education, les facultés des sciences de l'éducation auraient accueilli 285 nouveaux étudiants se destinant à l'enseignement des mathématiques au secondaire... alors qu'il en faudrait 570. La Commission souligne l'urgence de la situation et suggère la création d'un programme spécial de bourses pour les étudiants qui choisiraient ces disciplines, mais se fait en revanche muette sur les causes possibles de cette pénurie.

(25 mai)


Pénurie de carrières en sciences

Et il n'y a pas que les profs: 44% des entreprises québécoises en recherche industrielle auraient du mal à recruter des spécialistes. La complainte provient de l'Association de la recherche industrielle du Québec (ADRIQ) qui organisait la semaine dernière une rencontre de presse en compagnie du Fonds pour la formation de chercheurs et l'aide à la recherche (FCAR) et du ministre de la Recherche, Jean Rochon. Le désintérêt des jeunes envers les sciences et les carrières scientifiques est devenu "un problème aigu" auquel il faut remédier de toute urgence, a lancé ce dernier.

Le problème n'est pas propre au Québec, a-t-on souligné: mais l'écart entre l'offre et la demande ici serait particulièrement inquiétant. Au cours des trois prochaines années, le FCAR pilotera une recherche, conjointement avec les écoles, pour essayer de dégager des causes à ce désintérêt des jeunes envers le science. Désintérêt, et surtout manque de persévérance: on en voit beaucoup, particulièrement du côté des jeunes femmes, de plus en plus nombreux à terminer leur cours universitaire, pour se diriger ensuite vers d'autres carrières.

(25 mai 1999)


Vous aimez ces capsules? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie. Vous voulez vous abonner à Hebdo-Science? Contactez-nous!

 

En manchettes sur le Net

La Science d'ici et d'ailleurs

Le Kiosque

Science pour tous

Hebdo-Science

Meilleurs sites en science

Bric-ˆ-Brac

CyberExpress

C'est quoi l'ASP

Hommages ˆ...

La Qute des origines

Le Monde selon Goldstyn

Questionnaire