... au Québec
| semaine du 26 juin 2000 |  |
|
Sommaire des capsules québécoises LE KIOSQUE de
la recherche au Québec |
(ASP) - Quand on parle d'une nouvelle inattendue, en voilà toute une. Des chercheurs qui proclament avoir découvert un "virus mangeur de cancer". Et ceux qui voudraient faire preuve d'un sain scepticisme ont dès le départ une carte contre eux : la découverte fait l'objet d'une publication dans l'édition de juillet de la revue Nature Medicine, ce qui suppose que le comité de lecture de la publication est passé par là. Toutes les tumeurs ne seraient pas traitables par cette stratégie, prévient le Dr John Bell, médecin à l'Université d'Ottawa. Mais celles qui le seraient se feraient injecter un virus qui, chez les souris du moins, a démontré qu'il pouvait s'attaquer aux cellules cancéreuses, et seulement elles. L'Université, conjointement avec la firme privée Pro-Virus, a déposé une demande de brevet pour cette nouvelle thérapie. La technique du Dr Bell et de ses collègues du Centre d'oncologie de la région d'Ottawa, de l'Université McGill et du département de biochimie, microbiologie et immunologie de l'Université d'Ottawa, est en apparence très simple. Prendre un virus qui ne présente pas de risques d'infections (en l'occurence, le virus de la stomatite vésiculeuse, si vous voulez tout savoir); et l'injecter à une souris à laquelle des cellules cancéreuses ont été greffées. D'autres chercheurs ont déjà utilisé une semblable approche, mais il semble que ce virus particulier soit efficace contre un plus grand nombre de cancers, dont au tout premier plan la leucémie (ou cancer du sang). Reste évidemment à savoir si ces résultats seront aussi encourageants quand on commencera à tester le traitement sur des humains, et non des souris. Ce sera la prochaine étape. (28 juin) Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse
en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine
dans l'édition imprimée d'Hebdo-science
et technologie (vous désirez vous abonner?).
|
