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semaine du 5 juillet 1999

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Les dangers du cellulaire

MONTREAL - Aurait-on finalement démontré que les téléphones cellulaires sont dangereux pour la santé? Tout à fait, affirment Christopher Trueman, de l'Université Concordia et Robert Paknys, de McGill. Les téléphones cellulaires peuvent affecter... l'équipement des hôpitaux.

Les pilotes d'avion n'en seront pas étonnés: il y a des années qu'on limite sérieusement l'usage de ces téléphones dans les avions, en raison des risques d'interférences. Or, le danger est le même pour certains appareils médicaux comme les pompes à infusion et les moniteurs cardiaques, qui peuvent être perturbés par les champs électromagnétiques des téléphones cellulaires -ainsi que par ceux des radios de police et des transmetteurs de télévision.

La raison est simple: les champs émis par un de ces téléphones ricochent sur les murs des corridors, ou passent carrément au travers, à la recherche de l'antenne la plus proche -et ce faisant, croisent sur leur chemin une foule d'appareils aussi délicats qu'indispensables à la survie de celui-ci ou de celle-là. Les chercheurs en sont encore à développer un modèle mathématique qui permettrait de calculer avec précision cet impact -afin, d'une part, de déterminer où il serait possible d'utiliser son téléphone sans danger et d'autre part, de comparer ces calculs avec ceux que les fabricants mettent de l'avant lorsqu'ils vantent les résultats de leurs tests.

(8 juillet)


Et la nuit fut

Aux quatre coins du monde, les étoilent prennent la fuite. Les lumières de la ville deviennent de plus en plus envahissantes, embêtent les astronomes qui s'arrachent de plus en plus les yeux à tenter de voir les lointaines galaxies, et vont jusqu'à rendre la transmission des légendes traditionnelles plus difficiles: à quoi bon, disent les aînés d'Igloolik, un village inuit du Grand Nord canadien, parler aux plus jeunes de caribous et d'âmes voguant entre les étoiles, quand les lumières du village rendent les étoiles pratiquement invisibles?

Les astronomes ont été les premiers à s'inquiéter de cette "pollution lumineuse", mais ils ne sont plus les seuls, à en juger par un reportage d'ABC produit dans la foulée d'une série d'initiatives prises depuis un an par des astronomes et autres amants du ciel: fondation d'un groupe de pression, l'International Dark-Sky Association, et symposium de quatre jours, à Vienne en juillet, organisé conjointement par l'Union astronomique internationale et intitulé "Préserver le ciel astronomique".

Au Québec, l'un des porte-flambeau de cette "lutte anti-pollution" est Yvan Dutil, qui donne une conférence sur "L'état du ciel nocturne au Québec" dans le cadre de ce congrès, où il est question autant de la pollution lumineuse que des interférences radio -qui, téléphones cellulaires aidant, constituent une véritable plaie pour les radio-astronomes depuis 10 ans- et des façons de lutter contre l'un et l'autre.

(8 juillet)


150 ans pour William Osler

MONTREAL - Jusqu'à la fin de l'année, l'Université McGill célèbre le 150e anniversaire de la naissance du Dr William Osler, sans doute l'un des médecins les plus célèbres et les plus aimés de notre courte histoire. Né à Bondhead, en Ontario, ce professeur de médecine a enseigné 10 ans à McGill, période au cours de laquelle il a réformé l'enseignement de la médecine en demandant que les étudiants aient accès aux découvertes scientifiques les plus récentes et en préconisant qu'ils passent plus de temps au chevet des patients.

Il a par la suite poursuivi sa carrière à l'Université de Pennsylvanie, à l'Université John Hopkins et à Oxford, où il est décédé en 1919. La bibliothèque Osler d'histoire de la médecine, fondée en 1929, a été en partie constituée, à l'origine, par 8000 livres rares sur l'histoire de la médecine qui lui ont légués par Osler. Une réunion de l'American Osler Society, qui se tiendra à McGill pour la première fois depuis 1972 et un séminaire de deux jours, en octobre, sur l'enseignement de la médecine, figurent parmi les activités au programme.

(7 juillet)


Hypertension hyper-inconnue

MONTREAL - Selon un sondage Léger&Léger, 93% des travailleurs ignorent que l'hypertension, ce "tueur silencieux", frappe sans aucun symptôme préalable. Ces résultats sont le fruit de dizaines de milliers de questionnaires remplis par des travailleurs de tous les secteurs d'activités, dont 1000 ont été sélectionnés par les enquêteurs. "L'hypertension est hyper-inconnue de la population et... quand les complications surviennent, il est déjà trop tard, commente le Dr Véronique Déry, présidente du comité Prévention-promotion de la santé de la Fondation des maladies du coeur du Québec. Seule note encourageante: les femmes sont plus nombreuses que les hommes à avoir fait vérifier leur tension artérielle au cours de la dernière année, ne serait-ce que parce qu'elles visitent régulièrement leur médecin avant la ménopause (contraception, grossesse, dépistage eu cancer du col, etc.).

(7 juillet 1999)


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