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semaines des 19 et 26 juillet 1999

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Traitement de canal

MONTREAL - Connaissez-vous le KcsA? C'est un canal biologique que l'on retrouve dans la membrane d'une bactérie, et dont la fonction est assez originale: il ne laisse passer que les ions de potassium. En 1998, pour la première fois, la structure de ce canal fut décodée, dans les laboratoires du Dr Roderick MacKinnon, de l'Université Rockefeller -une découverte qui s'était classée parmi les 10 percées de l'année, choisies par la revue Science.

Restait toutefois à comprendre comment passaient les ions de potassium là-dedans. La réponse se trouve dans un article co-signé par Benoît Roux, des départements de physique et de chimie de l'Université de Montréal et Roderick MacKinnon, dans une édition récente de la revue Science. Sur la base de calculs complexes, on peut y lire -à partir d'ici, non-initiés s'abstenir- que les interactions électrostatiques provenant de quatre hélices "alpha" contribuent de façon significative à la stabilisation de l'ion de potassium lors de son passage au centre du canal.

En termes plus clairs: il s'agit là de l'un des processus de base inhérents à toute cellule vivante. Pour transporter des signaux électriques, une cellule doit ouvrir et fermer ce canal dans sa membrane, permettant ainsi aux ions de passer au-travers.

C'est la première fois que les facteurs microscopiques associés au fonctionnement d'un tel canal biologique peuvent être étudiés à l'aide d'un modèle atomique détaillé -en l'occurence, un logiciel développé par trois chercheurs appartenant à l'équipe de Benoît Roux.

(30 juillet 1999)


Un don pour l'enseignement

MONTREAL - L'Université Concordia a décroché une subvention de 1,25 million$ pour mener à bien une expérience sur la façon dont les ordinateurs peuvent être utilisées pour faciliter l'apprentissage. L'expérience en question, d'une durée de trois ans, visera d'abord à former des enseignants pour intégrer les technologies de l'information dans leurs cours, à faire d'eux des "mentors" dans ce domaine pour leurs collègues du reste de Concordia, puis des autres universités. L'objectif est ambitieux: pour Heather MacKenzie, adjointe à la direction du Centre for Teaching and Learning Services, ce projet aura rien de moins comme effet que de mettre Concordia "à l'avant-garde de la pédagogie universitaire canadienne".

(26 juillet)


L'identité tatouée

MONTREAL - Pourquoi des gens se font-ils tatouer en 1999? Une façon de s'embellir, une envie de s'affirmer dans la société, de se singulariser... Toutes ces raisons sont évoquées par Cédric Boddington, étudiant à l'Université de Montréal qui a consacré son mémoire de maîtrise au tatouage. Mais aucune de ces raisons n'est vraiment satisfaisante et, au bout du compte, on se retrouve devant des hypothèses plutôt que des conclusions.

D'autant qu'on n'est plus à l'époque où, chez certains peuples, le tatouage était une façon de distinguer l'homme de l'animal ou un rite de passage inévitable: c'était le non-tatoué qui était un marginal alors qu'aujourd'hui, c'est le contraire. Le tatouage serait-il donc avant tout une façon d'afficher sa marginalité? Mais peut-on être encore marginal dans un monde où justement tant de gens se font tatouer?

(26 juillet)


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