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Le bon prof
Le prix de reconnaissance Merck Frosst, décerné par l'Association
des professeurs de science du Québec et le Réseau CDLS / CLS
(Conseils du loisir scientifique) est allé cet année à
Jean-Roch Simard, enseignant à la polyvalente Dominique-Racine de
Chicoutimi. Ce prix veut reconnaître l'engagement exceptionnel d'un
professeur de sciences ou d'un intervenant du domaine.
M. Simard, souligne le Conseil du loisir scientifique du Saguenay-Lac-Saint-Jean,
"a instauré dans son école et dans plusieurs écoles
primaires et secondaires de (sa) commission scolaire une culture scientifique",
ce qui n'est pas toujours évident.
(30 septembre)
Une étudiante au CRSNG
Une étudiante au doctorat en océanographie est devenue
la première personne à siéger à titre de représentante
des étudiants, au conseil d'administration du CRSNG (Conseil de recherche
en sciences naturelles et en génie). Ce n'est en effet que récemment
que cet organisme, qui a le mandat de promouvoir et de soutenir, par ses
subventions, la recherche dans son domaine, a décidé d'accorder
un siège aux étudiants inscrits aux études avancées.
Le conseil compte 21 membres. L'heureuse élue, qui obtient un mandat
de trois ans, s'appelle Lucie Lefrançois, de Matane, et elle est
inscrite à l'Université du Québec à Rimouski.
(28 septembre)
Interface a 20 ans
La revue Interface vient
de fêter son 20e anniversaire. Ce magazine créé par
l'ACFAS (Association canadienne française pour l'avancement des sciences)
demeure un cas unique au Québec: une revue pensée pour les
chercheurs, mais les chercheurs de toutes disciplines, et non d'une seule.
Interface, "la revue de la recherche", s'est en effet donnée
pour mission depuis 20 ans, à l'image de l'ACFAS depuis trois quarts
de siècle, de créer des ponts entre les disciplines: on espère
voir le biologiste s'ouvrir à ce qui se passe en droit, le politologue
à ce qui se passe en physique, et ainsi de suite.
Qui plus est, en créant Interface, l'ACFAS s'était fixée
pour objectif de produire un magazine qui non seulement élargirait
l'audience des chercheurs aux autres chercheurs, mais aussi à une
partie du grand public. Vingt ans plus tard, le bimestriel qui touche aussi
bien aux sciences "pures" qu'aux sciences "humaines",
tient toujours le pari.
Devenue également un lieu de débats au fil des ans, Interface
veut maintenant relever un nouveau défi: s'ouvrir à la recherche
qui se fait en-dehors des murs des universités, c'est-à-dire
dans les entreprises, et jouer entre ces dernières et les universités
le rôle... d'interface.
(27 septembre)
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