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semaine du 29 novembre 1999

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Des sidéens négligents

(ASP) ­ Près de la moitié des personnes qui prennent des médicaments anti-VIH négligent leur prescription, et quatre fois plutôt qu'une : quatre fois par semaine en effet, selon un sondage pancanadien, ces personnes " oublient " de prendre leurs pilules. Une négligence qui peut avoir des effets désastreux, puisque, si on sait depuis deux ans que ces médicaments sont loin d'être parfaits, on sait aussi qu'ils sont moins efficaces quand la prescription n'est pas suivie à la lettre.

Ce n'est donc pas un hasard si c'est à l'occasion de la Journée mondiale contre le sida, le 2 décembre, que ces résultats ont été rendus publics. L'étude, ce n'est pas un hasard non plus, a été commanditée par les compagnies pharmaceutiques GlaxoWellcome et BioChem Pharma.

D'un autre côté, ces résultats ne surprennent pas les médecins, qui ont pu constater que leurs patients étaient nombreux à manifester de la lassitude à l'égard de ces traitements, qui peuvent nécessiter jusqu'à vingt pilules par jour (!) et ce, pendant des périodes de temps qui semblent ne jamais vouloir finir. On serait las à moins.

(3 décembre)


Le Web, c'est la santé

(ASP) ­ Comme s'il n'y avait déjà pas assez de sites et de portails en santé, voilà que le ministère canadien de la Santé s'en mêle : a été officiellement inauguré la semaine dernière le Réseau canadien de la santé, un site qui se donne l'ambition de devenir un portail pour la prévention de la maladie et la promotion de la santé. Le site rassemblera des informations fiables sur une foule de maladies et de traitements, et " permettra de dégager le bon grain de l'ivraie ", selon les propos de ses concepteurs. Puisqu'il s'agit d'un portail, chaque rubrique permet d'accéder à d'autres sites, gérés par l'un ou l'autre des 400 partenaires du réseau (organismes gouvernementaux, universités, organisations bénévoles comme la Société canadienne du cancer, etc.). Bien que le réseau soit bilingue, une bonne partie des partenaires sont unilingues anglais, et même parmi ceux qui se définissent comme bilingues, une partie n'a aucune information à offrir en français. Le Réseau coûtera 32 millions$ sur trois ans au gouvernement fédéral.

(3 décembre)


Les dentistes et le sida

(ASP) - Les dentistes sont, à l'instar du reste de la population, mieux informés qu'il y a 10 ans des dangers réels du sida. Mais il reste du chemin à faire: pas moins de 25% des dentistes québécois restent fortement réticents à l'idée de soigner des patients porteurs du virus VIH. L'enquête, menée auprès de 791 dentistes québécois entre novembre 1996 et janvier 1997, vient de faire l'objet d'un article dans la revue Community Dentistry and Oral Epidemiology. Elle est signée par Gaston Godin et Michel Alary, de l'Université Laval, Herminé Naccache, du Centre de santé publique de Québec, et Jean-Marc Brodeur, de l'Université de Montréal.

Les auteurs de cette étude notent tout de même un changement d'attitude par rapport à une semblable enquête menée en 1994: 57% des étudiants en médecine dentaire du Québec avaient alors dit qu'ils préféreraient voir des patients séropositifs recevoir des soins dentaires dans une clinique spécialisée. Aux Etats-Unis, 30% des dentistes disaient la même chose. Raisons invoquées: la peur d'être infecté par le virus... et la peur de perdre des clients.

Rappelons qu'il est démontré depuis une bonne décennie que le sida ne peut se transmettre que par le sang et le sperme, et en aucun cas par simple contact. L'Ordre des dentistes a dû carrément amender son code d'éthique en 1995, pour signifier clairement à ses membres qu'ils n'ont en aucun cas le droit de refuser de soigner un patient parce qu'il est atteint d'une maladie.

(1er décembre)


Une Cité à l'oeil

(ASP) - Après la Cité du multimédia, la Cité de l'optique? L'Université Laval en a la ferme intention: le projet de création de cette "Cité" a été annoncé début-novembre à Québec, nouvelle étape d'un processus amorcé en mars 1999 lorsque le gouvernement québécois a confié à la Société Innovatech le mandat de poser les jalons en vue de l'émergence de ce carrefour.

Mais l'optique rassemble-t-elle suffisamment de forces vives pour imaginer une "Silicon Valley"de l'oeil dans la région de Québec? La Cité de l'optique ou Optopole est un concept assez difficile à définir, reconnaît-on, mais il s'agit d'un secteur industriel en pleine croissance. Le rapport Innovatech parle d'un chiffre d'affaires de 147 milliards$, à travers le monde. La région de Québec est, de plus, privilégiée, avec trois centres de recherche: le Centre d'optique, photonique et laser, l'Institut national d'optique et le Centre de recherche pour la défense Valcartier. La région abrite également une quinzaine d'entreprises spécialisées dont ABB-Bomem, Exfo et Gentec. Idéalement, ce nombre devrait doubler d'ici cinq ans, si les rêves des concepteurs de la "Cité" se réalisent. Quant au doyen de la Faculté des sciences et de génie de l'Université Laval, présent au moment de l'annonce du projet, il a souligné son intention de voir sa faculté devenir un guichet unique pour les entreprises et les centres de recherche dans le domaine.

(30 novembre)


L'étude des nutraceutiques

(ASP) - Un nouveau-venu dans le champ de l'alimentation: l'Université Laval vient d'inaugurer l'Institut de recherche sur les aliments fonctionnels et nutraceutiques (IRAFN). S'inspirant à la fois de la nutrition et de la pharmaceutique -le mot nutraceutique en constitue un amalgame- ce secteur, qui n'est plus vraiment nouveau puisqu'on en parle depuis 10 ans, s'inscrit dans la tendance, elle aussi plus tout à fait nouvelle, par laquelle les consommateurs, dit-on, se soucient de plus en plus de leur santé. Dans cette optique, les aliments nutraceutiques sont en théorie des aliments qui contribuent à la prévention des maladies. En juin dernier, la Fondation canadienne pour l'innovation et le ministère de l'Education du Québec ont alloué chacun plus de 6 millions$ pour la création de l'IRAFN. D'autres bailleurs de fonds, publics et privés, se sont ajoutés pour en arriver aujourd'hui à une enveloppe de 17,3 millions$, qui servira en bonne partie à la rénovation du bâtiment qui accueillera l'IRAFN, sur le campus de l'Université Laval, ainsi qu'à l'acquisition d'équipements.

(30 novembre)

 

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