EN MANCHETTES SUR LE NET


Semaine du lundi 2 juin 1997


En manchettes la semaine dernière:
A vendre: la Terre. 33 billions$

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A-t-on détecté la conscience?

Notre père à tous

Les clones pour sauver la planète

Et:

Section spéciale:
Y a-t-il d'autres Terre? Y a-t-il de la vie ailleurs?


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En manchettes sur le Net est une production Agence Science-Presse

 

Les dinosaures ne sont pas disparus


De nouvelles références sur les dinosaures
ont été ajoutées à cette page le 2 juin 1997.


Ils sont de retour. Et ils sont partout. Plus gros, plus forts, plus nombreux, plus terrifiants: les dinosaures à la sauce Spielberg. Et comme si tout le monde s'était donné le mot -ou voulait profiter de la publicité- en même temps que sort le film, au moins trois équipes de recherche déposent leurs résultats, et les magazines de vulgarisation scientifique tentent de ramasser une petite partie de la manne.

 

Steven Spielberg n'est pas le seul à jouer avec les millions, commente le New Scientist: un "vendeur de fossiles" américain, Jim Wyatt, de Garland, Texas, vient d'annoncer à la volée qu'il mettait en vente un des trois squelettes les plus complets au monde de Tyrannosaure Rex -la vedette du Parc Jurassique et de sa suite, Le Monde perdu. Prix: 10 millions$.

C'est 10 fois plus que le précédent record pour un fossile. Mais il y a la "mode jurassique" qui -espère M. Wyatt- va faire monter les enchères...

Le fossile a été découvert par un entrepreneur privé, Alan Detrich, au Dakota du Sud en 1992, et entreposé depuis. Plus de 60 p. cent du squelette est intact, dont une dent de... 33 centimètres. Ca aussi, c'est un record.

Et pendant que le magazine Discover fait la Une de son édition de juin avec les dernières découvertes sur les dinosaures (dossier non disponible sur Internet), des découvertes encore plus récentes s'ajoutent au dossier.

D'abord, il y a cette histoire de traces de pattes vieilles de 140 millions d'années découvertes en Grande-Bretagne. Une découverte spectaculaire: cinquante-deux traces circulaires, dont la plus grande fait 1 mètre de diamètre, laissées par des herbivores quadrupèdes qui faisaient vraisemblablement 30 mètres de long.

Ensuite, il y a ce scientifique qui devient le 50e (ou est-ce le 250e?) à affirmer avoir découvert la preuve de la chute de la météorite responsable, il y a 65 millions d'années, de l'extinction des dinosaures.

Il y a aussi l'histoire de ce pompier et de cet instituteur qui, en trois ans de fouilles en amateurs en Californie, ont trouvé des ossements vieux de 80 millions d'années, dont les restes d'une tortue de mer et d'un mésosaure, un lézard de mer de plus de 3 mètres de long.

Et puis, celle-ci, encore plus importante: quelque 20 fossiles récemment mis à jour en Argentine constituent la preuve la plus solide que l'on ait jamais eu de la filiation entre les oiseaux actuels et les dinosaures.

La vingtaine de fossiles sont ceux d'un animal qui ne volait pas, mais possédait des avant-bras pouvait faire office d'ailes. Il vivait il y a 90 millions d'années. On attribue généralement la disparition des dinosaures à une catastrophe cosmique survenue il y a 65 millions d'années.

Cette découverte, a déclaré Fernando Novas, du Musée d'histoire naturelle de Buenos Aires au cours d'une conférence de presse organisée par le National Geographic Magazine, qui commandite la recherche, aide à comprendre comment les avant-bras de certains dinosaures ont évolué jusqu'à donner les ailes des oiseaux d'aujourd'hui. Plusieurs paléontologues soutiennent en effet depuis des décennies que nos oiseaux seraient les descendants directs des dinosaures.

La créature, écrit Novas dans la dernière édition de la revue Nature, pouvait utiliser ses avant-bras pour aggriper ses proies "et probablement garder son équilibre lorsqu'elle courait".

"L'Unenlagia", comme on l'a appelé, serait donc une sorte de chaînon manquant entre les dinosaures déjà connus et l'Archéoptéryx, le plus ancien animal volant connu.

Et ce n'est pas tout: le même article de Nature nous apprend que, selon toute vraisemblance, les terrifiants tyrannosaures souffraient de... la goutte. Sachant que trop de viande rouge augmente la susceptibilité à cette maladie, on se posait la question depuis un bout de temps pour ce grand carnivore. Or, voilà qu'une érosion des os caractéristique de la goutte a été identifiée chez le tyrannosaure. La fréquence de la goutte semble de plus similaire avec celle qu'on retrouve chez -encore eux- les oiseaux d'aujourd'hui. Et voilà une filiation de plus.


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