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Le 16 avril 2003



Excellents en laboratoire, nuls dans les champs

(ASP) - L'histoire est classique: le nouveau pesticide, sur lequel les chercheurs fondent tous leurs espoirs, fonctionne admirablement en laboratoire. Mais dans les champs, il échoue lamentablement. Des chercheurs de Québec se sont intéressés au cas particulier des biopesticides, et croient avoir résolu l'énigme.

Un biopesticide c'est, comme son nom l'indique, un agent naturel -par exemple, un champignon- que l'on envoie combattre son ennemi naturel -par exemple, un insecte nuisible. Une fois l'insecte disparu du champ, le champignon meurt, faute de garde-manger, et tout le monde est content.

Or, ce qu'ont constaté Robert Ouedraogo et Jacques Brodeur, du département de phytologie de l'Université Laval, c'est que les criquets infectés par ces champignons ont développé une réaction qui n'était jamais apparue en laboratoire: ils cessent de s'alimenter et s'en vont se laisser dorer au soleil. Résultat: leur température augmente... et les champignons qui les avaient infectés cessent de se développer!

Les chercheurs appellent ça la "fièvre comportementale". Grâce à elle, explique Jacques Brodeur au Fil des événements, "les criquets peuvent atteindre une température de 52 degrés Celsius", alors que la souche de champignons étudiée, elle, est détruite à une température de 48 degrés Celsius. Ce qui explique pourquoi ces champignons causent 85% de mortalité chez les insectes en laboratoire… et presque rien dans la nature!

Les partisans des biopesticides ne s'avouent pas vaincus. Déjà, ils ont constaté que si cette fièvre comportementale n'apparaît pas dans les 36 heures qui suivent l'infection, l'insecte meurt. Ils en sont donc déjà à prévoir une vaporisation aux champignons... uniquement lorsqu'on prévoit du temps nuageux! Sans compter la possibilité de développer en laboratoire une version "améliorée" de ce champignon qui, elle, pourrait survivre à 52 degrés Celsius...

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