... au Québec
| du 15 au 18 octobre 2000 |  |
|
Sommaire des nouvelles québécoises LE KIOSQUE
de la recherche au Québec |
17e Symposium international (ASP) - Le principal frein à la diffusion à grande échelle du véhicule électrique pur réside dans le coût encore élevé des batteries... et dans l'autonomie de ces batteries. Mais cela vaut uniquement pour les électriques " purs et durs ". Dans le cas des hybrides, d'autres modes de stockage sont en développement, comme la roue inertielle et le super condensateur. La roue inertielle (flywheel) est un générateur d'énergie que l'on charge en le faisant tourner à très haute vitesse. Certains systèmes peuvent atteindre plus de 100 000 tours à la minute. La rotation crée un champ magnétique que l'on peut transformer en courant électrique de haute puissance pour un court laps de temps. Cette technologie a été développée pour la NASA. En théorie, la roue inertielle peut tourner sans arrêt tant qu'il n'y a pas de demande d'énergie. Presque le mouvement perpétuel ! Pour "charger" le système, on applique simplement un courant électrique pour augmenter la vitesse de rotation. Cette énergie peut provenir du moteur-générateur électrique du véhicule. Lorsqu'on introduit une résistance dans le circuit, le moteur électrique en l'occurrence, il y a une production d'électricité et une baisse de la vitesse de rotation. Le cycle charge-décharge se répète autant de fois que le véhicule accélère et décélère. Quant au super condensateur, il est en tout point semblable aux condensateurs utilisés dans les appareils électroniques domestiques, la télévision, par exemple. Il sert à fournir un allumage "instantané" de l'appareil. Les super-condensateurs pour véhicules électriques hybrides se composent principalement d'électrodes de carbone. On les charge au moment du démarrage du véhicule à l'aide d'un générateur, ou bien lors du freinage. La production d'énergie électrique provient d'une réaction physico-chimique comme dans une pile conventionnelle, à la différence que la décharge d'énergie est nettement plus rapide et plus puissante. Ces deux modes de stockage, la roue inertielle et le super-condensateur, sont utilisés dans les hybrides pour remplacer les batteries, parce qu'ils prennent moins de place (ce qui permet de réduire la taille du moteur) et offrent beaucoup plus de puissance. Ils ont aussi une plus grande longévité. Plusieurs manufacturiers testent cette technologie pour des véhicules lourds faisant des arrêts-départs fréquents comme les autobus urbains et les camions de livraison. (ASP) - L'hydrogène nécessaire pour les piles à combustible est généralement stocké dans un réservoir à haute pression. On peut aussi l'emmagasiner, à l'échelle moléculaire, dans ce qu'on appelle un hydrure métallique. Généralement, on utilise du magnésium qui s'avère toutefois inflammable. Lightyear technologies de Vancouver, Colombie-Britannique, a mis au point une technologie qui permet d'éliminer ce risque en enduisant les particules de magnésium sans qu'elles perdent leur capacité de rétention de l'hydrogène. Selon les chercheurs, cette nanotechnologie (technologie de l'ordre du millionième de millimètre) augmenterait de 30 % la capacité d'entreposage. On pourrait alors emmagasiner suffisamment d'hydrogène dans un réservoir à hydrure métallique sans la haute pression qui constituent l'inconvénient des réservoirs à hydrogène pur. Pierre Thisdale (16 octobre) Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse
en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine
dans l'édition imprimée d'Hebdo-science
et technologie (vous désirez vous abonner?).
|
