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| du 15 au 18 octobre 2000 |  |
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17e Symposium international (ASP) - Source d'énergie du XXIe siècle, l'hydrogène sert déjà, depuis plusieurs décennies, comme carburant pour les fusées. Mais c'est l'intérêt qu'il suscite pour l'automobile qui le rend soudain si alléchant. La pile à hydrogène, appelée aussi pile à combustible, est une technologie qui recombine l'hydrogène à l'oxygène en produisant de l'électricité. Les résidus de l'opération sont de la vapeur d'eau et un peu de chaleur ce qui est fort peu polluant. Il existe plusieurs procédés de pile à combustible. Actuellement, celle de la compagnie Ballard Power Systems à Vancouver, Colombie-Britannique, est la plus avancée pour un usage dans l'automobile. Cette technologie, qui fait appel à ce qu'on appelle la membrane polymère, est utilisée par DaimlerChrysler pour le projet NECAR4 et par Ford pour le P2000, entre autres. Des autobus à hydrogène roulent déjà en Allemagne alors que plusieurs véhicules sont en phase de démonstration en Californie. Les premiers devraient être commercialisés vers 2005. Toutefois, malgré ses qualités de carburant à pollution zéro, l'absence d'infrastructure de distribution est un sérieux problème pour l'hydrogène. Pour le surmonter, on développe des reformateurs utilisant l'essence ou le méthanol, d'où l'on extrait ensuite l'hydrogène. La concentration d'hydrogène dans ces carburants varie de 45 % pour l'essence à 75 % pour le méthanol. Le principal avantage du reformateur est donc que les postes de remplissage de ces sources d'hydrogène existent déjà. Il s'agit des stations-service. Cette technologie n'est pas parfaite puisqu'il y a dégagement de CO2, mais en concentration moindre qu'avec les carburants actuels Par ailleurs, des entreprises comme Stuart Energy Systems, d'Ontario, ont développé un électrolyseur domestique pour produire l'hydrogène. L'appareil, branché à une source de courant électrique et à une source d'eau, l'aqueduc municipal, sépare l'oxygène de l'hydrogène. Ce dernier gaz est alors comprimé directement dans le réservoir du véhicule. La source d'électricité peut être le réseau public, une éolienne ou un capteur photovoltaïque. Outre l'utilisation dans les véhicules routiers, la pile à combustible peut devenir une génératrice de grande envergure et alimenter tout un quartier résidentiel en électricité. (ASP) - Le temps de recharge normal des batteries d'un véhicule électrique varie entre quatre et huit heures, ce qui ne pose pas de problème pour la majorité des usages personnels. Cependant, dans les utilisations industrielles et commerciales des véhicules électriques, cela peut s'avérer un inconvénient. C'est pourquoi les chercheurs s'intéressent à la recharge rapide. Jusqu'à récemment, la recharge rapide à haute intensité détériorait les batteries, à cause de la chaleur intense que cela générait - en plus des risques d'explosion des accumulateurs. Le développement technologique a permis de réduire le temps de recharge à moins d'une heure pour plus de 80 % de la capacité de la pile. Ces systèmes de recharge fonctionnent à des tensions de plus de 300 volts pour des puissances de près de 100 kilowatts. Des expériences menées sur des chariots élévateurs et des navettes d'aéroports par deux entreprises américaines ont démontré que non seulement la recharge rapide était possible mais qu'avec certains types d'accumulateurs, elle augmente leur durée de vie utile. Le temps de recharge a été réduit à moins de trente minutes pour des batteries au plomb, accordant plus de six heures d'autonomie aux navettes. Mais, en général, l'automobiliste peut dormir sur ses deux oreilles. La recharge normale durant la nuit est amplement suffisante! Pierre Thisdale (17 octobre) Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse
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