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Le 9 octobre 2002




Les gros sous de la génomique

(ASP) - Ceux qui louperont le virage génomique seront condamnés à la pauvreté. C'est le signal d'alarme qu'a voulu faire entendre Juan Enriquez, de l'Université Harvard, rapportait le quotidien Le Soleil.

M. Enriquez était de passage à Québec dans le cadre du congrès BioContact, un grand rassemblement annuel de compagnies oeuvrant dans le vaste secteur biomédical, de la recherche pharmacologique jusqu'aux domaines de pointe que sont les biotechnologies et, bien sûr, la génomique.

Il faut dire que Juan Enriquez a exactement le profil recherché par les organisateurs d'un tel congrès, dont l'objectif est d'amener des gens à tisser des liens dans une perspective commerciale: professeur à l'École de commerce de l'Université Harvard, il en est surtout le directeur du projet des sciences de la vie. En plus d'être l'auteur d'un livre sur les conséquences (commerciales de préférence) des percées de récentes en génétique. Et parmi ces percées, en tout premier lieu, le décodage du génome humain, qui fait miroiter d'immenses espoirs à tous ceux qui rêvent de mettre le doigt sur le médicament-miracle, obtenu à partir de ce gène-ci ou ce gène-là.

Un scepticisme est pourtant de rigueur par les temps qui courent, dans les milieux de la recherche: passé l'enthousiasme débordant d'il y a deux ans, lorqu'a été annoncée la fin imminente du décodage du génome humain, les chercheurs ont tempéré leurs ardeurs et admis que les applications pratiques pourraient bien attendre des années, voire des décennies, avant de se matérialiser.

Mais BioContact ne parle pas que de génomique. Le congrès, qualifié de "grand-messe de l'industrie québécoise de sciences de la vie", rassemblait cette année 163 compagnies et un millier de participants: entrepreneurs, financiers et chercheurs. Au-delà des préoccupations scientifiques, des préoccupations beaucoup plus terre-à-terre: comment obtenir du financement privé, à l'heure où les investisseurs ne cessent de retirer leurs billes de la bourse et des placements qui leur semblent le moindrement à risque; comment gérer la décroissance que cette prudence a d'ores et déjà entraînée; comment accélérer ce que ces entrepreneurs appellent les "transferts technologiques", c'est-à-dire le passage d'une bonne idée mijotant dans la petite tête d'un chercheur, au monde de l'entrepreneuriat, des gros sous et de la quête de profits...

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