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A l'assaut des crises cardiaques

MONTREAL - Une recherche remet en question la croyance populaire selon laquelle il faut abaisser le taux de cholestérol pour prévenir les crises cardiaques.

"Cette analyse pourrait avoir des répercussions sur 20% des Canadiens qui présentent des taux élevés de cholestérol", selon le Dr François Tessier, cardiologue à l'hôpital Notre-Dame. Depuis des années en effet, la majorité des intervenants prend pour acquis que plus on abaisse le taux de cholestérol, plus on réduit le risque de crise cardiaque.

L'étude, portant spécifiquement sur un médicament, le Pravachol, fabriqué par Bristol-Myers Squibb, et publiée dans l'édition du 21 avril de Circulation, semble dire que passé un certain stade, la réduction du taux de cholestérol n'est plus efficace: une réduction de 24% par Pravachol a donné des résultats aussi significatifs que des réductions plus importantes.

(29 avril 1998)


Dormir sur son insomnie

QUEBEC - Vous êtes insomniaques? Votre médecin pourrait bientôt vous prescrire un... changement de comportements!

Une équipe de chercheurs de l'Université Laval, dirigée par Lucie Baillargeon de la Faculté de médecine, a en effet démontré l'efficacité, pour vaincre l'insomnie, d'une technique de contrôle des stimuli. Des 15 patients qui ont complété l'étude, 13 ont diminué le temps requis pour s'endormir -une réduction moyenne de 67 %. Des sept qui prenaient des somnifères, six ont réduit ou cessé leur médication.

Pas de pilules, la recette est sans aucun effet secondaire, et c'est gratuit: aller au lit uniquement lorsque vous vous sentez fatigué, cesser toute activité physique ou intellectuelle une heure avant d'aller dormir; aller au lit uniquement pour dormir (faire l'amour est la seule exception autorisée!), sortir de la chambre si le sommeil ne vient pas après 20 minutes, ne pas faire de sieste pendant la journée...

Banale, cette technique? De fait, elle est très souvent recommandée par les psychologues. Le problème, c'est que très peu de médecins la connaissent. "L'insomnie touche environ 30% de la population adulte et c'est le plus souvent chez leur médecin que les gens se présentent lorsqu'ils veulent consulter", constate Lucie Baillargeon.

Karina Laberge
(22 avril 1998)


Le centre de la tumeur

MONTRÉAL - L'Institut et hôpital neurologiques de Montréal ont créé le premier centre mondial de recherche sur les tumeurs cérébrales, dont la vocation sera de trouver causes, traitements et remèdes à cette maladie potentiellement mortelle. Le Centre, qui représente un investissement de 26 millions$, et devrait être terminée en 1999, regroupera l'élite des chercheurs et des spécialistes en biotechnologie. Chaque année, les tumeurs cérébrales tuent 15 000 Nord-Américains et 80 000 nouveaux cas sont diagnostiqués.

(22 avril 1998)


Le centre de la graine

SAINT-HYACINTHE - Le Centre de recherches sur les grains (CÉROM) a reçu son coup d'envoi. Situé à Saint-Bruno de Montarville, ses travaux tourneront autour du développement de la production de grains, dont la vente est au premier rang des productions végétales au Québec, avec plus d'un demi-milliard de dollars en 1997. Le CEROM entend contribuer à la diversification des productions et le développement d'une agriculture durable par des travaux en phytogénétique, pathologie, malherbologie, et en séchage et conservation des grains.

(22 avril 1998)


Revues savantes sur le Net: ça traîne

MONTREAL - Les revues scientifiques passent à l'électronique... mais petit pas par petit pas. Comme les autres médias, quoi.

On aurait cru, il y a deux ou trois ans, que les revues universitaires spécialisées -ces revues de chercheurs visant un public extrêmement pointu- passeraient toutes, très vite, sur Internet: pourquoi, en effet, continuer à dépenser des sous pour imprimer un périodique lu par à peu près 50 personnes éparpillées dans autant de pays? A cette époque, les pionniers en la matière comme Psycholoquy (commandité par l'Association américaine des psychologues), ou Surfaces à l'Université de Montréal, semblaient donc tracer la voie.

Sauf qu'en annonçant, tout récemment, que cinq revues savantes québécoises allaient voir leur contenu transféré sur Internet, les Presses de l'Université de Montréal (PUM), à l'origine du projet, nous ont rappelé que la transition était pas mal plus ardue que prévu. D'une part, ce projet n'a pu être lancé que grâce à une subvention de 100 000$ du Fonds pour la formation des chercheurs et l'aide à la recherche (FCAR). "Aucune revue ne pourrait de façon isolée s'offrir un tel service de ressource humaines et techniques", selon Gérard Boismenu, directeur des PUM.

D'autre part, ces cinq revues, parmi lesquelles on retrouve des titres aussi chaleureux que Géographie physique et quaternaire et Relations industrielles (à l'Université Laval), de même que celles qui pourront éventuellement s'ajouter à la liste, continueront d'exister sur support &laqno;papier». Le directeur des PUM se dit certes convaincu que celui-ci deviendra un sous-produit de l'édition électronique, mais il est bien incapable de dire dans combien de temps...

(17 avril 1998)


Le gène d'une difficile maladie

QUEBEC - Le gène d'une maladie héréditaire provoquant un affaiblissement progressif des muscles a été localisé par une équipe internationale de 18 chercheurs, dont trois Québécois, a annoncé la semaine dernière la revue Nature Genetics. "C'est l'aboutissement de dix années de travail sur le sujet", a déclaré Jean-Pierre Bouchard, professeur à la Faculté de médecine de l'Université Laval.

La maladie, c'est la dystrophie musculaire oculopharyngée, de son petit nom, DMOP. Elle se manifeste en général autour de la cinquantaine par une chute progressive des paupières et des difficultés à avaler. La chirurgie peut corriger ces problèmes, mais ses effets sont temporaires. Le tiers des malades éprouvent des problèmes qui peuvent aller jusqu'à les confiner à un fauteuil roulant.

Au Québec, la prévalence du gène défectueux est élevée: une personne sur 1000 en serait porteuse.

(10 avril 1998)


Le réchauffement global sous la banquise

QUEBEC - Etudier le réchauffement global... près du Pôle Nord. C'est la mission du brise-glace Pierre-Radisson, qui a quitté à la fin-mars le port de Québec, à destination de la Mer de Baffin, dans l'Arctique canadien.

Objectif premier de cette expédition, l'une des plus importantes jamais envoyées dans ces régions hostiles: identifier les facteurs responsables de l'apparition d'une polynie. Une polynie, c'est une vaste étendue libre de glace 10 mois par année, au coeur même de la banquise. Certaines font jusqu'à 80 000 kilomètres carrés. Les polynies constituent donc des zones privilégiées où se rassemblent oiseaux, bélugas, phoques et ours polaires. Mais ce qui intéresse surtout les experts embarqués sur le Pierre-Radisson, c'est l'hypothèse selon laquelle les polynies augmenteront en nombre et en étendue avec le réchauffement planétaire.

Le navire compte à son bord plus d'une quarantaine de chercheurs canadiens et étrangers, sous la direction de Louis Fortier, du Groupe interuniversitaire de recherche océanographique du Québec (GIROQ), qui s'est rendu "là-haut" à maintes reprises depuis 20 ans. L'expédition, qui durera jusqu'à la fin-juillet, coûtera 32 millions$, la moitié provenant de sources canadiennes.

(7 avril 1998)


Télédétection, 12 ans plus tard

SHERBROOKE - Après 12 ans d'attente, Jean-Marie Dubois, professeur au département de géographie et télédétection de l'Université de Sherbrooke, assiste enfin à la naissance de la revue Télédétection, dont il devient le rédacteur en chef. M. Dubois a par la même occasion été nommé coordonnateur du réseau Télédétection pour les deux prochaines années. Ce réseau est chapeauté par l'Agence francophone pour l'enseignement supérieur et la recherche (AUPELF-UREF) et sa revue paraîtra quatre fois l'an.

(7 avril 1998)


Québec à Moscou

QUEBEC - La culture québécoise a pignon sur rue dans la patrie de Dostoïevsky: le Centre Québec-Moscou a été officiellement inauguré en mars à l'Université d'Etat des sciences humaines de Russie. Cette ouverture concrétise une démarche entreprise en 1994, avec une entente-cadre entre les deux universités sur des échanges d'étudiants et de professeurs. Depuis 1996, plus d'une vingtaine d'étudiants du Programme d'études russes de l'Université Laval sont allés poursuivre là-bas leur apprentissage de la langue russe

(2 avril 1998)


Un Musée québécois des sciences

MONTREAL - Cette fois, c'est la bonne, assurent-ils. La campagne de financement a été lancée ce lundi, et une date d'ouverture fixée. Le 1er mai de l'an 2000, dans le Vieux-Port de Montréal, le "Centre interactif des sciences de Montréal (iSci) accueillera ses premiers visiteurs, si tout va bien.

Le Centre occupera quelque 700 000 pieds carrés, dont la moitié sera constituée de deux bâtiments déjà existants. Le Centre sera une vitrine pour les gens d'affaires -auxquels s'adresse en priorité la campagne de financement- et les réalisations de leurs entreprises dans le secteur des sciences et technologie, et un outil pour "exposer les jeunes" à l'importance des sciences dans leur vie quotidienne, et aux défis qu'elles offrent pour une éventuelle carrière.

(1er avril 1998)

 

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