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Les controverses sont nombreuses, sur Internet et dans l’espace public, et tournent trop souvent en des échanges où s’entremêlent connaissances, croyances, craintes… et une once de désinformation. Comment peut-on contribuer à enrichir cette discussion ?

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Par exemple, est-il possible d’enseigner à tout le monde, adulte et enfant, des techniques et des outils pour évaluer et valider les informations scientifiques ? C’est la question que pose notre invité :

Ces controverses qu’on appelle « sociotechniques », sont celles qui entremêlent les aspects sociaux et techniques (ou scientifiques): les pesticides ou les pipelines, par exemple. On y retrouve rapidement des groupes très disparates qui s'affrontent, et la réponse, dit-il, ne doit pas être binaire: d’un côté, l’expert, de l’autre, le citoyen. « On a aujourd’hui des citoyens très bien éduqués, et qui ont des ressources. Et on en a qui croient pouvoir contribuer au volet technique, mais qui sont motivés par des craintes. » Quand on pense à ces « experts de terrain », on pense d’ailleurs souvent aux problèmes liés à l’environnement.

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Comment jongler avec ces groupes disparates ? Comment faire comprendre au néophyte la façon dont se construit la science, et comment éviter des dérapages vers les pseudosciences ? Le but de ce cycle de conférences est d’outiller les citoyens, mais aussi les éducateurs qui seront confrontés sur ces questions par des jeunes et des moins jeunes.  

M Claveau mentionne aussi une collaboration récente avec le magazine Les Débrouillards, impliquant science et philosophie pour enfants. Il parle aussi du rôle des « think tank », ces groupes dont la position idéologique est déjà campée, avec le risque que le public n’écoute que le groupe dont l’opinion renforce la sienne (on parlait par exemple ici de leur rôle chez les climatosceptiques).

Une autre piste pour enrichir la discussion autour de ces controverses est la rubrique de vérification des faits née ces dernières années dans plusieurs médias, dont le Détecteur de rumeurs de l’Agence Science-Presse. Dans sa chronique mensuelle, Pascal Lapointe, son rédacteur en chef nous parle aujourd’hui d’un volet de ce qu’il appelle la « guerre des cultures », incarné par une récente contre-attaque lancée par la ville de New York.

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13 h, sur les cinq stations régionales de Radio VM . Elle est également rediffusée pendant la semaine. Elle est animée par Isabelle Burgun. Vous pouvez également nous écouter sur CHOQ-FM (Toronto) CIBO-FM (Senneterre) et Radio-Fermont.

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici . Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook .

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