En début de 2006, le président américain a prôné la réduction de 75% d'ici 2025 des importations de pétrole du Moyen-Orient au profit du nucléaire et des énergies alternatives, appelant notamment au développement de l'éthanol.

Afin de répondre à cet appel, les compagnies de semences développent des variétés de maïs génétiquement modifiés produisant plus d’éthanol. Voici comment.

En augmentant la quantité d’amidon dans les grains et/ou en augmentant la quantité d’enzyme transformant l’amidon en sucre, ce dernier étant par la suite fermenté en éthanol.

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Pour sa part, l’Agence américaine de l’énergie (DOE) vise la production d’éthanol à partir de cellulose provenant soit de la partie fibreuse (non comestible) de plantes agricoles, soit d’arbres. En collaboration avec une centaine de chercheurs provenant de 8 pays, la DOE a séquencé le génome du peuplier. Pourquoi le peuplier ? Parce que cet arbre a un génome relativement petit (40 fois plus petit que celui du pin). Ce séquençage va permettre la mise au point de peupliers produisant plus de cellulose et moins de lignine, un composé qui permet aux arbres de se tenir bien droit, mais qui complique la transformation de la cellulose en éthanol.

Source:

Department of Energy (2006) Breaking the Biological Barriers to Cellulosic Ethanol: A Joint Research Agenda, DOE/SC-0095. Washington DC, 216 pages

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