D’entrée de jeu, le néophyte qui achète sa première paire de skis doit choisir entre des skis garnis d’« écailles de poisson » qui ne nécessitent aucun fartage, ou des skis qu’il faut farter. Sans trop savoir, vous choisissez les skis à farter, car vous avez souvent lu que les skis sans fartage offrent une performance moyenne dans la plupart des conditions. Sans aspirer au podium, le mot moyen vous a refroidi… Vous voici maintenant maître de vos performances! Mais au juste, que se passe-t-il entre le ski et la neige quand nous skions?

Selon la température et le degré d’humidité, les flocons de neige peuvent se présenter sous forme de minces plaquettes hexagonales, de colonnes creuses, mais aussi d’aiguilles, d’étoiles à six pointes et de dendrites filiformes, qui présentent des extrémités plus "piquantes".

Vous pourriez vouloir tenir compte de ces différences, car une neige durcie (tombée depuis plus de 48 h ou tapée par beaucoup d’autres skieurs avant vous), ou mouillée "piquera" moins la surface qui l’attaque qu’une neige folle ou une neige artificielle. Ainsi, si vous skiez quand il neige, une couche de fart très uniforme réduira la surface attaquable par des flocons piquants. De même, les vieux flocons émoussés auront moins de prise sur un fart appliqué uniformément et rainuré par la suite en plus de réduire l’effet de succion produit par cette neige gorgée d’eau. Dans tous les cas, le fart appliqué doit être lissé le plus possible pour éviter les aspérités qui offrent une prise rêvée pour les flocons et ainsi vous ralentiraient.

À vous maintenant de concevoir votre propre recette miracle. Et dans votre quête de cette recette, n’oubliez surtout pas de vous amuser, car en ski de randonnée, vous vous fondrez dans la nature et pourrez goûter à la splendeur de paysages féériques, vous remplir les poumons d’air pur et vous abreuver à cette formidable source d’énergie!