« Dans moins d’une dizaine d’année on sera capable de reconstituer un doigt et pourquoi pas même un foie », déclare la chercheuse Setareh Ghorbanian, étudiante à la maîtrise dans le laboratoire de micro et nanoingénierie de l’Université Mc Gill. Non, il ne s’agit pas de fiction d’après Mlle Ghorbanian. Elle s’appuie sur ses récents travaux de recherche pour avancer de tels propos.



Elle a mis au point des sondes microfluidiques qui lui permettent de créer des structures en trois dimensions dans lesquelles peuvent se développer convenablement des cellules humaines de différents types. Les sondes sont d’environ 1 cm, elles sont composées d’un polymère inerte et contiennent deux capillaires qui se rejoignent afin que la sonde ne présente qu’une ouverture de sortie. Le premier capillaire contient de l’alginate de sodium auquel on ajoute un type de cellule choisi. L’alginate de sodium est biocompatible et sert de milieu de culture au cellules. L’autre capillaire renferme un mélange de calcium et d’eau qui permet de solidifier l’alginate. Le mélange qui sort de la sonde est un gel, ce qui permet à Setareh Ghorbanian de fabriquer des structures non rigides et d’observer ainsi le développement des cellules dans un environnement tridimensionnel équivalent à celui du corps humain. Dans leur milieu naturel, les cellules sont organisées en trois dimensions, ce qui leur permet de communiquer entre-elles.

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La chercheuse travaille sur la fabrication d’un ensemble qui serait formé de l’association en parallèle de plusieurs de ces sondes microfluidiques. Elle pourrait ainsi combiner les différents types de cellules qui composent un tissu humain pour tenter de reconstituer artificiellement par exemple un organe tel que le foie.

Ça laisse rêveur…

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