Malgré la richesse de ses sous-sols, le Québec continue d'acheter aux autres provinces près de la moitié de ses besoins énergétiques. Peut-on espérer accéder un jour à l'indépendance énergétique du Québec ? Tout porte à croire que oui, reste à s'en donner les moyens.
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Manquons-nous de savoir-faire, sommes-nous incapables de faire face aux défis environnementaux que nos besoins énergétiques peuvent entraîner ? Peut-être bien. Mieux vaut alors laisser faire les autres, comme cela, ce sera le jardin de ceux qui n'auront pas eu le courage de dire « non » qui sera pollué. Intéressante technique que celle de l'autruche. Seulement voilà, le Québec regorge de richesses et il faudra bien en tirer parti un jour ou l'autre et faire face.
Des craintes, il faut en avoir, ça évite de tomber du haut des falaises lorsqu'on s'aventure un peu trop près du bord. Un vent de révolte a soufflé sur la Belle Province au sujet de l'exploitation du gaz de schiste et cela n'aura pas été vain. Cela permet d'exiger des réponses et des garanties que tout se passera conformément aux droits des citoyens, au respect de l'environnement et du développement durable.
Le Québec est avant tout la terre des Québécois, c'est à eux d'en tirer profit, surtout lorsqu'ils font office de grands consommateurs de gaz naturel. L’arrivée de Lucien Bouchard à la tête de l’APGQ (L'Association pétrolière et gazière du Québec), espérons-le, est en ce sens de bon augure. Alors pourquoi dire non ? Ha oui, j'oubliais, l'autruche...
Guillaume B.
Ce billet a été écrit dans le cadre d'un travail d'équipe pour le cours RED2301 - Problèmes de vulgarisation, donné par Pascal Lapointe, à l'Université de Montréal à la session d'hiver 2011.
