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Quitte à utiliser des énergies fossiles, autant utiliser le gaz naturel, le climat ne s’en portera que mieux, car à kilowatts-heures produits égaux, le gaz naturel produit moins de CO2 que le charbon et le pétrole.

Je m’explique; pour obtenir un mégajoule d’énergie (1 MJ ≈ 0,3 kW.h) le méthane, en brulant, produira 55 g de CO2 alors que le pétrole en produit 70 g. Quant au charbon on parle de 110 g, soit le double du gaz naturel. Bien entendu, dans un monde idéal, on laisserait les fossiles fossiliser tranquilles et on se pencherait sur l’énergie renouvelable et non polluante. Mais voilà, le meilleur des mondes est à créer et je l’espère, à venir.

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En attendant, il serait judicieux de noter que l’Inde jouit du réseau de transport public routier le plus écologique du monde et que ses autobus, taxis, camions et même ses rickshaws motorisés sont propulsés au gaz naturel comprimé. Ne serait-ce pas formidable que l’on en fasse autant à Montréal et aspirer enfin à respirer l’été ? Et tant qu’à y être, on pousserait l’audace jusqu’à contraindre les formules 1 d’adopter cette solution ; cela créerait de l’emploi dans le secteur de l'ingénierie automobile et le smog du mois de juin deviendrait un mauvais souvenir. Je sais, ne rêvons pas.

Pour ce qui est des inquiétudes de contamination et de pollution des terrains et des nappes phréatiques reliées à l’exploitation du gaz de schiste, le rapport du BAPE vient apaiser les craintes de beaucoup car cette étude, qualifiée de sérieuse et de modèle du genre par les journalistes, apporte des réponses claires basées sur la science. Ses conclusions vont comme suit : avant d’aller plus loin, il faut étudier scientifiquement les impacts potentiels d’une telle activité et ce, de façon transparente avec les compagnies, de manière à respecter les principes du développement durable. Oserais-je rêver d’un monde parfait ? Une exploitation responsable du plus écologique des combustibles fossiles et un été sans smog ?

Ce billet a été écrit dans le cadre d'un travail d'équipe pour le cours RED2301 - Problèmes de vulgarisation, donné par Pascal Lapointe, à l'Université de Montréal à la session d'hiver 2011.

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