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En 1883, le comte Hilaire de Chardonnet hérite de la fortune paternelle et décide de consacrer son argent et son temps à la chimie, un sujet qui le passionne.

À l'époque, le ver à soie souffre d'une maladie qui limite encore plus la production de cette fibre déjà très chère. Chardonnet décide de produire une soie « artificielle ».

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Il fait passer du collodion à travers des filières pour le laisser ensuite se solidifier dans de l'eau froide. Dérivé de la cellulose, la « soie de Chardonnet » est une fibre semi- synthétique (la première fibre totalement synthétique, le nylon, a pour sa part été mis au point plus de 50 ans plus tard).

La soie de Chardonnet avait le désavantage, comme tous les produits à base de nitrocellulose, d'être très inflammable. Les ouvriers de l'usine où elle était fabriquée lui avaient donné le surnom de « soie à belle-mère ».

La viscose, la rayonne et la cellophane sont toutes des dérivés de la nitrocellulose mais elles ont été modifiées afin d’être moins inflammables. _______________________________________________________________________________________________________ LES MANCHETTES SCIENTIFIQUES d’Ariel Fenster L’Organisation pour la science et la société de l’Université McGill présente des capsules sur des sujets défrayant l’actualité scientifique. Plus de renseignements sur ces sujets, ou d’autres d’intérêt général, sont disponibles en communiquant avec Ariel Fenster.

Professeur Ariel Fenster Organisation pour la science et la société de l’Université McGill 514 398-2618

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