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Si vous commencez à profiter des fins de semaine pour boire pas mal plus d’alcool que ce qu’autorisent les parents, vous n’êtes pas seul: en fait, les adolescents qui en abusent sont suffisamment nombreux pour que, déjà, des scientifiques commencent à être capables d’en mesurer les conséquences... beaucoup plus tard.

Une équipe de l’Université du Missouri affirme avoir établi un lien entre les beuveries et un risque accru de développer des maladies du foie.

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La différence par rapport aux études précédentes, c’est que le lien était jusqu’ici clairement établi chez ceux qu’on appelle des «buveurs chroniques» ou des alcooliques. Alors que dans ce cas-ci, précisent les chercheurs, on se rend compte qu’il n’est pas nécessaire de devenir un alcoolique pour faire subir à son foie des dommages visibles à l’œil nu —dommages qui, en plus, se répercuteront sur les organes voisins.

— Pascal Lapointe

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