C’est dans le cadre du congrès de l’Association for the advancement of Science (AAAS) qui a eu lieu la semaine dernière à Chicago que madame Hinde a exposé sa découverte. L’étude de plus de mille échantillons de lait maternel provenant de centaines de macaques a permis d’illustrer des différences notables en ce qui a trait notamment aux gras, aux hormones et aux bactéries contenus dans le lait. Les chercheurs ont même observé une différence entre le lait produit pour les bébés de sexe féminin et celui produit pour ceux de sexe masculin. Ces variations pourraient s’expliquer par le fait que la mère s’adapte aux besoins de son nourrisson.
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Comme ces résultats ont été obtenus à la suite d’études sur des échantillons de lait maternel de macaque, ils ne sont pas directement transférables aux humains. Or, Katie Hinde illustre que certaines observations sont concordantes avec des résultats précédemment obtenus sur des humains. Elle a donc expliqué que d’autres recherches devraient être effectuées afin d’en connaître plus sur l’impact de la variation dans la constitution du lait maternel. D’ici là, elle suggère que des stratégies soient élaborées afin de faciliter l’allaitement et d’inciter les mères à adopter cette pratique.
Selon ses convictions personnelles, l’allaitement est le bon choix à faire pour les mères. Bien que cette étude ait été effectuée selon une méthode scientifique rigoureuse, on en vient à se demander si elle est crédible. Devrait-on se méfier des chercheurs qui militent ouvertement en faveur d’une cause comme le fait Katie Hinde par le biais de son blogue Mammals sucks…Milk!?
Par Dominique Brunet-Vaudrin
Références:
• http://www.aaas.org • http://mammalssuck.blogspot.ca • http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ajp.20806/abstract • http://www.les-vegetaliseurs.com/article-85652-singesmacaquesetcrocodilesdehautemer.html
