Une étude:
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Jenna Jambeck, professeure en génie de l'environnement à l'Université de Georgie, et auteure principale de l’étude, met en perspective la nouvelle: «c’est l’équivalent de cinq sacs d'épicerie pleins de débris de plastique plantés à tous les 30 centimètres sur les côtes du monde entier».
L’étude se base sur la quantité de déchets en plastique que les pays côtiers dans le monde produisent. À partir de ces chiffres, l’étude estime la quantité de déchets plastiques qui pourrait se répandre dans la mer.
Un bilan qui rappelle à l’ordre:
Le bilan est salé côté Asie. En effet, la Chine, l’Indonésie, les Philippines, le Vietnam et le Sri Lanka seraient, à eux cinq, responsables de la moitié de ces déchets.
Alors qu’on pourrait penser que les États-Unis sont à mettre dans le même panier, c’est l’inverse. Les États-Unis sont dotés d’un système de récupération des plastiques, qui fait ses preuves.
L’étude s’alarme: «La quantité de plastique jeté dans les océans équivaut à la quantité de thon pêché en une année, de sorte que nous remplaçons le thon par du plastique.»
Mais, où va ce plastique?
Le mystère n’est pas encore résolu. Cependant, Peter Davison de la Farallon Institute for Advanced Ecosystem Research à Petaluma, en Californie, estime que la faune marine ingère ce plastique.
Les radiations du soleil et les vagues fragmenteraient en petite particule le plastique, qui seraient ainsi ingérées par les poissons.
Le risque, c’est que cela remonte dans la chaine alimentaire, dans notre chaine alimentaire par des espèces vendues en supermarché. Finalement, la boucle est bouclée, ce que nous laissons nous revient. Le voyage du plastique, des continents aux océans, n'a pas fini de faire des vagues.
LEBRETON Anne
