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Une nouvelle technique permettant de détecter les tissus cancéreux, dans certains types de tumeurs au cerveau, fait maintenant son apparition dans la pratique médicale. Des chercheurs d’instituts québécois ont développé une sonde permettant ce genre de pratique.

Le gliome est une sorte de tumeur cérébrale maligne. C’est, en effet, un type de cancer très rependu, où 2800 patients canadiens en succomberont chaque année. Grâce à de nouvelles percées scientifiques, on peut maintenant détecter les tissus sains des tissus cancéreux. L’Institut et Hôpital neurologiques de Montréal, le Neuro de l’Université McGill ainsi que la Polytechnique Montréal ont dernièrement développé une sonde, de la grosseur d’un simple stylo, permettant de déceler les cellules cancéreuses lorsque l’on retire certains types de tumeurs au cerveau, comme c’est le cas du gliome. « Le chirurgien est très inconfortable quant à enlever un tissu supplémentaire. S’il est sain, cela peut avoir des répercussions sur le patient. Mais s’il laisse [des tissus cancéreux], cela est dommageable pour le taux de survie. C’est là que le nouvel outil a son plus grand bénéfice », expose le professeur en génie physique de Polytechnique, Frédéric Leblond. De ce fait, un spectromètre, fixé à un fil de fibre optique projette un rayon lumineux qui, lui, renvoie une information à un ordinateur. Un algorithme traite cette donnée pour ensuite savoir si ce tissu est cancéreux ou non. Comme l’expose Arnaud Stopa dans son article au journal Le Devoir, cette nouvelle pratique permettrait de doubler l’espérance de vie des patients atteints de 1,5 à 3 ans.

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Amélie Perreault

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