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Élèves de 3e cycle du primaire Commission scolaire de Montréal 1, 2, 3 Photos 3D

Première rencontre Pour nous un nouveau thème sur l’espace

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Cette année, notre groupe (503-603) a été chanceux d’être choisi pour participer au projet : « Le ciel peut-il nous tomber sur la tête? » surtout que nous allions commencer en science un nouveau thème sur l’espace. Au début en classe, nous avons discuté et ressorti les mots en lien avec notre thème et nous leur avons donné une première définition qui selon notre enseignante allait changer après la réalisation du projet. Elle nous a informés que durant tout le projet, nous serions accompagnés par M. Jean-Pierre Urbain un passionné d’astronomie et d’exploration spatiale.

À notre première rencontre, il nous a parlé du déroulement du projet et qu’il était composé de cinq rencontres en tout dont une visite au Planétarium et une présentation orale pour finir.

Dans la première rencontre, nous avons appris beaucoup de choses. Nous avons parlé des Dieux et des chaudrons, des astéroïdes, des comètes et de la mission spatiale Rosetta.

Tout d’abord, M. Jean-Pierre Urbain nous a raconté qu’autre fois nos ancêtres croyaient qu’ils vivaient dans un grand chaudron et que les étoiles étaient accrochées à son couvercle et qu’à chaque fois que les Dieux le soulevaient pour les observer, le fil qui tenait les étoiles se coupait. Les étoiles tombaient et devenaient des étoiles filantes. C’était le moment idéal pour nos ancêtres de faire un vœu et d’être certains qu’il va leur être exaucé.

Ensuite, nous avons parlé des astéroïdes. Nous avons appris que ce sont des restants : des roches qui n’ont pas servi à la constitution des planètes. Ils voyagent dans l’espace et parfois ça leur arrive d’entrer en collision avec d’autres planètes. Ils sont de formes irrégulières et peuvent avoir des tailles impressionnantes. Le fragment d’astéroïde le plus grand sur Terre âgé de 80 000 ans a été découvert en Afrique dans la ville de Hoba. Selon M. Urbain, ce n’est peut-être pas le plus gros fragment sur Terre, car il peut y avoir dans les océans ou dans le désert d’autres qui sont plus gros et qui n’ont pas encore été découverts.

Aussi, au nord du Québec, il existe un cratère dont l’eau est l’une des plus pures au monde. Ce cratère résulte de l’impact d’une météorite survenu il y a environ 1,4 million d’années. Il abrite une population de poissons unique, des ombles chevaliers.

En parlant des comètes, M. Jean-Pierre Urbain nous a expliqué qu’elles sont composées de gaz et de glace et que lorsqu’elles s’approchent du soleil le gaz qui les forme s’échappe pour former une longue queue. La comète la plus célèbre est la comète de Halley.

À la fin, nous avons parlé de la mission spatiale Rosetta qui avait comme but de recueillir des données sur la composition du noyau d’une comète et de son comportement à l’approche du soleil.

Il faut dire qu’avec M. Jean-Pierre Urbain le temps passe vraiment vite, nous ne nous sommes même pas rendu compte et nous avons hâte à la prochaine rencontre.

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2e Rencontre Comment aller dans l’espace?

A la deuxième rencontre, avec le scientifique nous avons commencé par un petit rappel sur tout ce qu’on a appris à la première rencontre. Ensuite, nous avons parlé des moyens utilisés pour aller dans l’espace.

Nous avons appris que la fusée utilise le principe de l’action et de la réaction comme pour un ballon : quand l’air sort du ballon c’est l’action et lorsqu’il monte dans les airs c’est la réaction.

Aussi, pour mettre un satellite en orbite la fusée doit être composée de trois étages au moins qui se détachent et tombent sur terre au fur et à mesure qu’elle s’éloigne dans l’espace.

Le scientifique nous a raconté l’histoire de la conquête de l’espace. Il paraît qu’autre fois les gens avaient peur d’aller dans l’espace parce qu’ils croyaient qu’ils deviendraient fous c’est pourquoi, on a envoyé des animaux à la place. Le premier être vivant à voyager dans l’espace est une chienne nommée Laïka au cours d'une mission russe. Les Français ont envoyé eux aussi des animaux dans l’espace : un rat prénommé Hector et une chatte Félicite.

Pour les êtres humains, Iouri Gagarine était le premier homme qui a fait un tour complet de la Terre, ça a duré environ 90 minutes. En le faisant, il a prouvé à tout le monde qu’ils avaient tort.

À la fin de la rencontre, nous avons discuté des différents scénarios possibles pour éviter une collision entre un astéroïde et la Terre et le matériel nécessaire pour les simuler.

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Une visite au Planétarium très instructive

D’abord, on nous a expliqué que l’exploration de l’espace par l’homme n’est pas sans conséquence. L’espace est de plus en plus pollué par les débris des navettes et les satellites envoyés. Parfois même, les astronautes perdent des outils ou d’autres objets lorsqu’il leur arrive de faire des réparations. Une chance que la plupart de ces objets ne nous tombent pas sur la tête et se désintègrent dans l’atmosphère avant d’atteindre le sol.

Aussi, en parlant d’astéroïdes, nous avons appris que la Lune possède des mers lunaires. Ces mers sont causées par l’impact de très grosses météorites avec la surface de la Lune lorsque celle-ci n’était pas encore froide. Nous avons par la suite réalisé une expérience qui nous a permis de comprendre que la grosseur d’un astéroïde et sa vitesse ont un lien avec la grosseur et la profondeur du cratère laissé après l’impact.

Le spectacle sur les phases de la Lune était la partie la plus appréciée de la journée. Maintenant nous sommes capables de distinguer et de nommer les différentes phases par lesquelles elle passe et les formes qu’elle prend : la nouvelle Lune, premier croissant, premier quartier, Lune gibbeuse croissante, la pleine Lune, Lune gibbeuse décroissante, dernier quartier et finalement dernier croissant.

Pour terminer, nous avons fait deux dernières expériences pour comprendre les difficultés qu’on peut rencontrer lorsqu’on se déplace dans l’espace. La première expérience consistait à lancer une balle pour atteindre une cible immobile ensuite mobile. La deuxième était de fabriquer une voiture propulsée à l’aide d’un ballon gonflé et de la diriger vers une zone bien précise. Lors de notre visite, nous avons appris que le 8 avril 2024 il y aura une éclipse solaire totale qu’on pourrait observer au mont Mégantic. Alors, si vous êtes intéressés par ce phénomène préparez vos lunettes!!

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