Le mystère pourchassé par les chercheurs de Singapour et de Hong Kong n’était toutefois pas tant les substances produites par ces gènes — les méthionines gamma-lyases, pour les intimes —, mais la survie à long terme du « roi des fruits ». Le durian (Durio zibethinus) pousse essentiellement en Asie du Sud-Est et sa culture intensive a réduit sa diversité génétique. Les gènes qui intéressent prioritairement chercheurs et producteurs sont donc ceux qui contribuent à sa résistance aux maladies et à la sécheresse. L’étude est parue le 9 octobre dans Nature Genetics.
Une hypothèse veut que cette odeur soit le résultat d’une évolution qui a permis aux ancêtres du durian d’attirer les éléphants et les chauves-souris, devenus les principaux responsables de la diffusion de ses graines.
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