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Des produits homéopathiques ont dû être retirés des tablettes parce qu’ils pourraient contenir un vrai médicament.

La compagnie Terra Medica, basée dans l’État de Washington, a en effet rappelé six de ses produits —gélules, onguents, suppositoires et liquides— après que l’Agence américaine des aliments et drogues (FDA) eut publié un avis prévenant que le processus de fabrication «pouvait introduire» de la pénicilline dans ces produits —à déconseiller donc, aux gens allergiques à la pénicilline.

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Il faut se rappeler que la stratégie de l’industrie homéopathique, c’est de promouvoir des produits «sans ingrédients actifs» —en termes clairs: qui ne contiennent rien. L’avantage de cette stratégie, c’est que de tels produits n’ont pas à se soumettre aux menues contraintes des autorités de la santé, par exemple, prouver leur efficacité.

De toute façon, puisque les produits homéopathiques ne contiennent que de l’eau —la «dilution» est telle qu’il ne subsiste rien du produit original— ils ont beau ne servir à rien, ils ne sont pas nocifs non plus. Mais s’il s’avère qu’ils peuvent contenir un antibiotique comme la pénicilline, ou du zinc, comme la FDA l’avait découvert chez le Zicam en 2009, on est devant un produit potentiellement dangereux.

Cela dit, comment de la pénicilline s’est-elle glissée là-dedans? L’avis de la FDA n’en dit rien, mais les procédés qui sont censés diluer des milliards de milliards de milliards de fois un produit ne sont manifestement pas efficaces à 100%...

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