| Semaine du 1er janvier 2001 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Bien que la tendance vers un réchauffement global ne montre pas de signe d'essoufflement, l'année 2000 n'aura, pour une fois, pas battu de records. Au 30 novembre, elle n'était "que" la cinquième année la plus chaude depuis 1880, soit depuis que de telles données sont récoltées. C'est ce qui ressort des calculs préliminaires de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), en attendant les "résultats" finaux. Cinquième année la plus chaude en plus d'un siècle... mais les quatre autres se situent toutes dans les années 90. En fait, les 10 années les plus chaudes depuis 1880 se situent toutes entre 1982 et aujourd'hui. Les températures moyennes à la surface (terres et mers combinées) démontrent une hausse régulière de 0,2 degré Celsius depuis 1976, selon l'Organisation météorologique internationale, à Genève, et le National Climatic Data Center à Asheville, Caroline du Nord. Bref, les indicateurs sont unanimes: la planète se couvre d'un manteau de chaleur. Et si La Nina -la soeur de l'autre, qui, elle, refroidit les températures aux tropiques- a contribué à empêcher les températures de 2000 de battre de nouveaux records, ce n'est que partie remise. Quant à savoir quelle part de responsabilité l'Homme porte dans tout ça, c'est une autre histoire. Les mêmes calculs révèlent qu'entre 1910 et 1945, le mercure s'est élevé en moyenne de 0,16 degré par décennie. En partie, croit-on, à cause d'une activité solaire accrue pendant cette période, et en partie, peut-être, par les premiers impacts des gaz à effet de serre. Peut-on prévoir, à partir de là, ce qui nous attend? On ne peut pas. On ne peut que mesurer, calculer, comparer... et espérer que les responsables des émissions de gaz à effet de serre entendront le message...
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