L'événement de la semaine.


Pour tout trouver
sur Internet!


Tous les médias
en un clin d'oeil!


Nos nouvelles brèves
  
  


Notre chronique de
vulgarisation scientifique!



Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 4 juin 2001



Retour au sommaire des capsules


Le cerveau de l'impulsif

(ASP) - Avouez que ça se place bien dans une conversation: des chercheurs ont découvert le "centre de l’impulsitivé" dans notre cerveau. Ou du moins, prétendent l’avoir trouvé. Une région de notre matière grise qui serait derrière des décisions telles que "je vais prendre un morceau de gâteau tout de suite, plutôt que d’attendre l’heure du repas".

Il semble en effet, selon cette équipe de l’Université Cambridge, qu’une décision impulsive ne suivrait pas le même chemin qu’une décision mûrement réfléchie. Et, ce qui n’arrangera rien pour les impulsifs, il semble que ces "chemins de l’impulsion" soient le résultat d’un cerveau... défectueux.

Enfin, pas complètement défectueux, mais bâti différemment des autres cerveaux. Ce qui expliquerait des syndromes comme celui de l’hyperactivité ou du déficit d’attention. Ou même, qui sait, la dépendance à l’alcool ou aux drogues.

En tout premier lieu, chez les rats. C’est en effet sur eux qu’a porté la partie décisive de cette recherche, étant entendu que le cerveau d’un rat n’est pas si différent du nôtre. L’équipe dirigée par Rudolf Cardinal, dont la recherche a été publiée la semaine dernière dans la revue Science, a découvert que des rats avec une lésion dans cette région du cerveau -appelée, pour simplifier, l’AcbC-, deviennent plus impulsifs: ils choisissent toujours une récompense immédiate, au détriment d’une récompense plus grosse, mais plus tardive.

Mais ce n’est pas au hasard que les chercheurs ont ciblé cette région. Il a déjà été établi que des substances telles que l’amphétamine et la cocaïne agissent sur elle, en altérant le niveau de production d’un neurotransmetteur appelé la dopamine. La même chose semble se produire avec le Ritalin. Sachant donc que l’AcbC (en anglais, nucleus accumbens core) était probablement impliqué chez les humains, les scientifiques ont choisi de provoquer des lésions dans cette partie du cerveau des rats, et d’observer ensuite ce qui se passe.

Leur conclusion: cette région du cerveau se doit d’être en bonne santé pour qu’un humain soit capable de combattre ses impulsions.

Mais si toute impulsivité devait disparaître, le monde serait-il tout aussi agréable à vivre?

Capsule suivante

Retour au sommaire des capsules


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

 

En manchette cette semaine:

Sauver l'Afrique par la science


Archives des capsules

Les capsules les plus populaires des 3 derniers mois


Voyez aussi nos nouvelles québécoises




 
Accueil | Hebdo-Science | Le Cyber-Express | Bibliothécaire Québécois | plan du site