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Encore un débat sur le grand ancêtre
(ASP) - Les Français relancent le débat sur
le premier quasi-humain : il aurait peut-être six millions
d'années (plutôt que quatre), et aurait vécu
au Kenya. Deux articles parus dans la dernière édition
des Comptes-rendus de l'Académie des sciences font
la description de ces ossements découverts l'an dernier,
et qu'on a baptisé "l'ancêtre du Millénaire"
-en raison, tout simplement, de l'année de leur découverte.
Et le débat ne s'arrête pas à son âge:
selon les deux équipes, dirigées respectivement
par Brigitte Senut, paléontologue au Musée national
d'histoire naturelle, à Paris, et Martin Pickford, géologue
au Collège de France, tous les australopithèques
-des quasi-humains, incluant la fameuse Lucy, que l'on voyait
comme nos ancêtres directs d'il y a un à trois millions
d'années- seraient en fait une branche à part de
l'évolution, une branche qui se serait jadis éteinte.
Tandis que cet
ancêtre du millénaire serait, lui, notre véritable
ancêtre.
Primate qui marchait sur deux pattes -peut-être le premier
de l'histoire- et qui se retrouvait chez lui aussi bien sur le
sol que dans les arbres, cet individu nous renvoie à la
période approximative où singes et hommes se sont
séparés. Mais cela ne signifie en rien que l'hypothèse
des chercheurs français sur cet être soit juste.
Car pour l'instant, les experts demeurent sceptiques. Les uns
décrivent la découverte comme "excitante",
contenant des "informations-clefs" sur l'évolution
des hominidés, mais sans aller jusqu'à la présenter
comme une preuve définitive. Les autres doutent même
que ces 13 ossements -fémur, fragments de mâchoire
inférieure, plusieurs dents- aient appartenu à
un hominidé -un terme plutôt vague, qui va des australopithèques
jusqu'à nous.
Parmi les éléments qui militent toutefois en
la faveur du caractère ancestral de cet individu, il y
a le lieu de ces découvertes, identifié depuis
1974 comme un site de première importance pour retrouver
des fragments d'hominidés. "J'attendais cette découverte
depuis 25 ans", résume Yves Coppens, du Collège
de France.
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